Un militaire burundais tué à Mogadiscio
Sécurité

PANA, 27/01/2010

Bujumbura, Burundi - Un militaire burundais de la Mission africaine de maintien de la paix en Somalie (AMISOM) a été tué à Mogadiscio le 25 janvier dernier dans une explosion de bombe attribuée aux insurgés islamistes somaliens, a rapporté, mercredi, l'Agence burundaise de presse (ABP, gouvernementale), citant le porte-parole de la Force de défense nationale (FDN), le colonel Gaspard Baratuza.

L'agence gouvernementale de presse ne précise toutefois pas l'identité et le grade de la victime burundaise de la énième attaque armée contre les troupes de l'AMISOM basées dans la capitale somalienne.

La dernière attaque d'une longue série avait coûté la vie, en avril 2009, au commandant en second de l'AMISOM, le général burundais Juvénal Niyoyunguruza.

Une trentaine de soldats burundais ont été déjà tués en deux ans de présence dans le bourbier somalien.

Les autorités politico-militaires burundaises ont su résister jusque- là aux appels pressants de l'opposition de retirer les troupes de la Somalie.

Le contingent burundais a d'ailleurs été renforcé par deux fois et totalise aujourd'hui trois Bataillons de 2.500 hommes en terre somalienne.

Un militaire du contingent ougandais se trouverait également parmi les victimes de la dernière attaque d'Al Shabab (de jeunes islamistes opposés au pouvoir en place à Mogadiscio et à toute présence de troupes étrangères en Somalie).

Le Burundi et l'Ouganda sont, pour le moment, les seuls pays africains qui ont accepté de contribuer aux troupes de l'AMISOM pour trois Bataillons, chacun, totalisant un peu plus de la moitié des 8.000 hommes nécessaires pour aider au retour à la paix en Somalie.

L'Union africaine a annoncé, le 8 janvier dernier, que Djibouti allait envoyer un contingent de 450 militaires pour renforcer l'AMISOM.