Révision "conjoncturelle" à la hausse du prix de l’essence au Burundi
Economie

PANA, 14 juin 2016

Bujumbura, Burundi - Le ministère de l’Energie et des Mines a rendu publique, mardi, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers importés dans laquelle le coût du litre d’essence a sensiblement varié, passant de 1.880 à 2000 francs burundais (Un dollar US =1560 francs burundais) pour des raisons de "conjoncture financière nationale et internationale particulière".

La dépréciation du franc burundais par rapport à la devise américaine d’importation des produits pétroliers, ainsi que la remontée des cours de l’or noir sur le marché international sont les deux principales explications qui ont été fournies par le ministère de l’Energie et des Mines à cette révision ponctuelle à la hausse.

Les prix du mazout et du pétrole sont restés respectivement à 1.880 et 1.570 francs burundais dans la nouvelle structure officielle qui intervient quelques semaines après des « pénuries spéculatives » généralisées, selon le ministère de l’énergie, et « faute de devises, » d’après les importateurs.

Les véhicules utilitaires utilisent surtout le mazout au Burundi, ce qui devrait empêcher dans l’immédiat la hausse des prix des produits transportés, ont trouvé à se consoler dans les milieux des consommateurs à Bujumbura.

La révision de la structure des produits pétroliers semble encore avoir tenu compte des besoins des ménages burundais qui s’éclairent majoritairement au pétrole rampant.

On estime généralement à moins de 5% de ménages burundais qui accèdent aujourd’hui encore à l’énergie d’origine électrique, encore moins au gaz naturel, pour divers besoins domestiques ou industriels.