EAC : La Tanzanie accueillera le prochain Institut régional de cardiologie
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@rib News, 27/07/2016 – Source Xinhua

Une réunion régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est/East African Community (CAE/EAC) sur l'opérationnalisation des centres régionaux dans le secteur médical, a choisi la Tanzanie pour accueillir le prochain Institut régional de cardiologie, ont déclaré mardi les autorités.

Jesca Eriyo, Secrétaire général adjoint de l’EAC pour les secteurs productifs et sociaux, a affirmé que l'institut servira également de centre d'excellence pour les compétences et l'enseignement supérieur en sciences médicales et de la santé dans la région.

Elle a dit que la réunion régionale de l’EAC sur l'opérationnalisation des centres régionaux dans le secteur médical a également choisi le Kenya pour accueillir l'Institut régional de néphrologie tandis que l'Ouganda sera le siège d'une institution similaire responsable des recherches sur les maladies cancéreuses.

Un autre organisme proposé est l'Institut régional des sciences nutritionnelles qui sera basé au Burundi.

Le Rwanda sera le siège d'une autre institution chargée des études sur le génie biomédical et E-santé, a-t-elle expliqué.

Mme Eriyo a laissé entendre que les cinq institutions, en plus de jouer leur rôle dans le traitement médical et la recherche, seront désignées comme centres d'excellence pour la région de l’EAC dans leurs domaines de spécialité respectives.

"Les centres d'excellence fourniront à la région l'occasion de mieux faire face à la charge inhabituelle des maladies auxquelles sont confrontées ses populations", a déclaré Mme Eriyo.

Elle a dit que les centres contribueront aux efforts régionaux en cours pour harmoniser la formation, la pratique et l'autorisation des professionnels de la santé ainsi que d'autres aspects du Protocole du Marché commun de l’EAC, y compris la libre circulation des professionnels et des services.

Mme Eriyo a appelé les pays membres de l’EAC, notamment la Tanzanie, le Kenya, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi à investir davantage dans les compétences spécialisées de leur main-d'œuvre de la santé.

Elle a expliqué que "des investissements accrus permettraient à nos pays membres de réduire efficacement les lacunes historiques dans le personnel de santé et de répondre avec précision à nos besoins futurs".