Voice of America, 01 août 2016

Au Burundi, 126 premiers policiers du contingent de 280 hommes sont rentrés à Bujumbura. Ils faisaient partie du contingent de la mission des Nations unies en Centrafrique. Mais aucun policier burundais ne fera plus partie de la Minusca comme l’a decidé le bureau des Nations unies.

À bord d’un avion de la compagnie aérienne Ethiopian airlines, 126 policiers burundais de la mission des Nations unies en Centrafrique sont arrivés ce lundi à dix heures GMT à l’aéroport international de Bujumbura.

Le reste du contingent burundais de 280 policiers arrive ce lundi soir.

Accusé d'avoir porté atteintes sérieuses et persistantes des droits humains, le porte-parole de la police Pierre Nkurikiye a indiqué que les organisations de la société civile pensent que ces policiers ont été chassés de la Minusca.

Pour Pierre Nkurikiye, ces organisations ont voulu semer la division au sein des corps dedéfense et de sécurité du Burundi depuis avril de l’année 2015.

Selon le porte-parole de la police, qui était à l’aéroport pour les accueillir, les corps de l’armée et la police sont tous unis comme le doigt d’une même main

En juin dernier, le secrétariat des Nations unies avait déjà informé la mission permanente du Burundi auprès des Nations unies à New York du rapatriement des unités de polices constituées burundaises le jour de leur rotation le 31 juillet dernier et de ne pas les remplacer.

L’Onu étudie également le cas des 840 soldats de la Minusca.

Notons également que le conseil de sécurité des Nations unies a voté vendredi dernier pour l’envoi de 228 policiers onusiens en vue de suivre la situation sécuritaire au Burundi. Mais une marche manifestation avait été organisée samedi par les autorités burundaises pour manifester contre son déploiement.