Bujumbura abrite la 21ème réunion des organes techniques de l’EASF
Sécurité

PANA, 24 octobre 2016

Bujumbura, Burundi - La 21ème réunion ordinaire des organes techniques de la force en attente des Etats d’Afrique de l’Est (Eastern Africa Standby Force - Easf) a débuté lundi à Bujumbura pour préparer le terrain à un conseil des ministres de la défense des dix pays membres, prévu le 28 octobre dans la capitale burundaise, a-t-on appris des organisateurs.

Les dix pays membres de l’organisation militaire sous-régionale créée en 2003, sont le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie, le Kenya, l’Ethiopie, Djibouti, les Seychelles, les  Comores, la Somalie et le Soudan.

Selon le directeur exécutif de l’Easf, Ismail Shanti, la rencontre de Bujumbura s’inscrit dans le cadre des réunions statutaires tournantes, au nombre de deux par an, qui voient la participation des organes politico-militaires de suivi et d’évaluation des activités de cet outil sécuritaire d’Afrique de l’Est.

La force en attente avait été pressentie pour un premier baptême de feu au Burundi, plongé dans une grave crise politique et des droits humains depuis 18 mois.

Face au refus du gouvernement burundais, l’Union africaine (Ua) avait dû reculer sur son initiative de lever un contingent de prévention et de protection au Burundi d’au moins 5.000 éléments dont le noyau dur devait être la force est-africaine en attente.

La « souveraineté nationale» avait été mise en avant par le gouvernement burundais pour décliner l’offre, et nombre d’observateurs à Bujumbura trouvent que cette notion risque de handicaper durablement le travail d’une force tributaire des choix politiques parfois différents et des financements extérieurs à la sous-région.