La Girandole au rythme des danses traditionnelles du Burundi
Diaspora

Radio-Canada, 4 novembre 2016

Force et grâce sont les pôles de la danse burundaise. La compagnie de danse francophone La Girandole offre pour la toute première fois des cours de danse traditionnelle du Burundi au public, le jeudi à 18h.

Des classes pour ceux et celles qui aimeraient s'initier à ces mouvements rythmés et colorés sur des chants du grand continent.

« C'est une danse très dynamique qui demande beaucoup de cardio, de grâce et de coordination, mais ce qui est essentiel c'est de danser avec ce que tu ressens. » Leila Butoyi, enseignante de danse

La directrice de la Girandole, Isabelle Rousseau, souhaitait offrir ce cours depuis qu'elle avait vu la troupe Inyambo, qui enseigne cette danse aux jeunes burundaises.

C'est en discutant avec Leila Butoyi qu'elle a découvert qu'elle connaissait bien ces chorégraphies traditionnelles.

« J'ai appris cette danse au Québec à l'âge adulte et j'ai adoré. C'est une belle façon de se rassembler, de bouger et se retrouver entre amis. » Leila Butoyi, enseignante de danse

« Je propose aux participants d'apporter des vêtements confortables et un bout de tissus que l'on attache près de la taille. Ça permet de maîtriser les mouvements. », ajoute-elle.

Les aspects culturels liés aux arts au Burundi sont nombreux, riches et variés, mais la danse a toujours occupé un espace important.

La danse burundaise était, à l'époque, réservée aux hommes et exclusive aux rois. Elle était moins gracieuse et reprenait les mouvements des guerriers du temps.

En ce qui concerne la danse des femmes, elle n'était pas présentée publiquement. Elles dansaient seulement pour les représentations familiales et n'étaient pas chorégraphiées.

À travers le temps, ces danses sont devenues symboliques et permettent de transmettre la culture du Burundi à travers le globe.

Un texte de Marie-Ève DuSablon