Le Burundi à pied d'œuvre pour produire localement des maïs hybrides
Economie

@rib News, 18/11/2016 – Source Xinhua

L

e ministre burundais de l'Agriculture et de l'Elevage, Deo Guide Rurema (photo), a annoncé vendredi que la recherche est à pied d'œuvre pour produire localement des maïs hybrides afin de ne plus les importer car la population s'inquiète des fois que ces hybrides importés soient des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).

"Le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage informe l'opinion que la recherche est à pied d'œuvre pour que les maïs hybrides soient produits localement à partir de nos propres variétés de semences", a indiqué le ministre Deo Guide Rurema sur les ondes de la radio nationale burundaise.

Cette déclaration du ministre intervient pour tranquilliser les agriculteurs du Burundi qui commençaient à s'inquiéter que les maïs hybrides utilisés pourraient être des OGM.

"Je voudrais informer l'opinion qu'un hybride diffère d'un OGM du fait que pour un hybride, il n'y a pas apport d'un gène d'une espèce étrangère tandis que pour l'OGM, l'introduction d'un gène étranger à l'espèce fait que le génome naturellement connu de l'individu soit modifié", a expliqué Deo Guide Rurema.

Il a aussi indiqué qu'après homologation et enregistrement au catalogue national des maïs conformément au règlement en vigueur, huit variétés de maïs hybrides sont en train d'être cultivés et d'être consommés au Burundi, avant d'ajouter que les services techniques contrôlent régulièrement la qualité des variétés des semences introduites au Burundi.

Il a aussi souligné que pour les variétés locales, le maintien de leur gérmoplasme effectué par l'Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU) chaque saison rassure la non disparition de ces variétés dans le pays.

Il a fini par inviter les multiplicateurs de semences de maïs à aller s'en procurer autant qu'ils veulent en fonction des besoins et dans les limites des disponibilités.