Parution : "Parlons Kirundi-Tuvuge Ikirundi" de Dr Laurent Niyonkuru
Société

@rib News, 21/11/2016

 Livre-parution : PARLONS KIRUNDI- TUVUGE IKIRUNDI

Amis lecteurs, chers parents et jeunes Burundais,

Nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie du livre « Parlons Kirundi-Tuvuge Ikirundi » du Dr. Laurent Niyonkuru.

Un bel ouvrage pour apprendre le Kirundi très facilement. Le livre est adapté aux enfants & jeunes de la diaspora et aux amis du Burundi.

Achat du livre et contact avec l'auteur :

• Par mail: Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir '; document.write( '' ); document.write( addy_text26229 ); document.write( '<\/a>' ); //-->\n Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

• Au tél/whatsapp : +32487620066    

• Prix : 20 EUR

ISBN : 9789090300177

Pour souligner l’importance de la langue maternelle pour chaque individu, l’auteur  nous récite ce petit poème, au début de son livre:

Si j’oublie ma langue natale

Et les chansons que mon peuple chante

À quoi me servent mes yeux et mes oreilles ?

À quoi me sert ma bouche ?

Si j’oublie l’odeur de la terre

Et ne lui suis pas utile

À quoi me servent mes mains ?

Pourquoi vis-je dans le monde ?

Comment puis-je croire à l’idée insensée

Que ma langue est faible et pauvre

Si les derniers mots de ma mère

Ont été en evenki ?

Alitet Nemtushkin, Poète evenki

En collaboration avec la diaspora burundaise de Liège, une séance de présentation du livre aura lieu le 03 décembre à 18 :00. Les participants pourront acheter le livre dédicacé par l’auteur. Les enfants et les jeunes Burundais sont les invités d’honneur.

Adresse : rue Surlet 50, 4000 Liège.

La présentation du livre aura aussi lieu à Bruxelles, Paris, Anvers et La Haye. Les dates vous seront communiquées ultérieurement.

Pourquoi le Kirundi

La langue maternelle, notre première richesse Imaginez-vous qu’un couple français doit quitter la France pour s'installer à l'étranger, par exemple aux Pays-Bas. Vont-t-ils parler néerlandais avec leurs enfants dans leur nouvel pays? Certainement pas.

De même, les Juifs, les Américains, les Européens, les arabes et certains peuples Africains parlent toujours leurs langues aux enfants, même quand ils naissent ou vivent à l’étranger. Pourquoi pas les Burundais!?

Différentes études linguistiques montrent que les enfants peuvent apprendre trois langues en même temps. Un enfant qui a une bonne base dans sa langue maternelle, apprendrait même une seconde langue encore plus facilement.

Du point de vue socio- émotionnel, il faut aussi dire qu’il n’est pas bon de remplacer la langue maternelle des enfants à la maison par la langue de leur« nouveau pays d’accueil». En effet, la langue maternelle est souvent le seul moyen de communication entre les enfants de la diaspora avec les grands-mères, grands-pères et d’autres membres de la famille. L’empêcher de parler la langue de ses ancêtres, c’est le couper de sa fierté, de ses racines et de sa famille.

Enfin, le Burundi et l’Afrique ont tellement besoin de leurs enfants de la diaspora : ces jeunes qui sauront s'ouvrir aux nouvelles valeurs, sans s'assimiler et sans être déracinés. Les jeunes qui parlent leur langue maternelle pourront plus facilement travailler ou faire des affaires dans leur pays d'origine. Ils auront beaucoup d’atouts s’ils y retournent. Ils forment un maillon important dans les relations économiques, politiques et sociales entre le Burundi et leurs nouveaux pays: de vrais citoyens du monde.

Bref, je pense franchement que l’homme de l’avenir est celui qui n’aura pas perdu ses racines. Le kirundi est une richesse que nos enfants burundais ne doivent pas abandonner. Ce livre est donc une initiative citoyenne contre le déracinement de la jeunesse.

Il suffit d’y consacrer une partie du temps qu’ils passent devant leurs écrans. J’invite donc les parents à prendre leur responsabilité et à valoriser ce précieux cadeau. Car la langue maternelle est une richesse qu’on doit transmettre aux enfants.

Bonne chance !

Dr. Niyonkuru,

L’auteur