Nouvelles locales du mardi 23 février 2010
Nouvelles locales

@rib News, 23/02/2010

Société.

- Le chef de la direction de l’eau à la Regideso tranquillise la population de Bujumbura que l’eau distribuée par ses robinets est de bonne qualité. Selon Nestor Girukwishaka, « la Régideso n’est pas responsable de l’eau à la sortie des compteurs. Notre entreprise est responsable de l’eau qu’elle produit à partir de la source jusqu’au compteur », souligne Nestor Girukwishaka. Le directeur de l’eau à la Regideso est sorti de son silence pour démentir les allégations selon lesquelles l’eau produite ces derniers jours ne serait pas potable. Selon Prime Niyongabo, chef de laboratoire à la Régideso, l’eau produite est plus que potable car il y a des analyses journalières qui sont faites par son laboratoire et aucun cas alarmant n’est à signaler. Chaque jour, 90 Kg de produits sont utilisés pour traiter l’eau et que ces produit sont extrêmement chers, souligne-t-il avant de se féliciter que cela n’est fait qu’au Burundi dans les pays de la sous région. La direction donne un numéro vert pour les clients au cas où il y aurait des problèmes. Il s’agit du 22256464

- La commune de Rumonge au sud du pays fait parler d’elle ces derniers jours suite aux lamentations concernant l’eau consommée qui n’a pas une apparence habituelle. Le directeur de l’eau à la Régideso, Nestor Girukwishaka, tranquillise la population que cette eau ne présente pas de danger pour leur santé. Il annonce que ce changement d’apparence est dû à une grande concentration des ions de fer dans cette eau. Néanmoins, il annonce que le Gouvernement a signé une convention d’aide avec le CICR fin 2009 à travers laquelle le CICR s’est engagé d’assister le gouvernement en lui fournissant des équipements pour diminuer ces ions de fer dans l’eau consommée à Rumonge. Actuellement, comme le dit le directeur Girukwishaka, les équipements se trouvent déjà à Dar- Es- Salam et seront installés dès le début de mars. (Isanganiro)

- Les prix des denrées alimentaires ne cessent de grimper ces derniers jours au nord du pays. A Ngozi, un kilo de haricot coûte plus de 800 francs, un kilo de farine de manioc est à plus de 700 francs, tandis que le sucre est devenu une denrée introuvable à Bujumbura et même à l’intérieur du pays. La vie devient compliquée et les populations de Kirundo et Ngozi fuient la famine vers le Rwanda et la Tanzanie où elles espèrent trouver de la nourriture. L’ancien Ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Elie Buzoya, explique cela par la négligence du Gouvernement qui ne planifie pas pour le secteur agricole et met de petits fonds dans le domaine de l’agriculture. Il propose la création des stocks stratégiques pour lutter contre la faim ainsi que la majoration du budget de l’agriculture. (Rpa/Isanganiro)

Sécurité

- La commune urbaine de Ngagara est devenue ces derniers jours le théâtre de vols à mains armée. Hier soir un groupe de bandits armés s’est introduit dans une maison du Quartier 3 de la même commune. Ce groupe a dépouillé de tous leurs biens les personnes qui étaient sur place et a même tué une personne du nom de Kantungeko Ferdinand, père de 4 enfants. Avant de partir, ils ont emporté une somme d’argent dont le montant n’est pas encore connu ainsi qu’un grand nombre de chaînettes et téléphones mobiles qu’ils ont retiré à ces personnes. Le chef de quartier 3 demande à la population de faire des rondes nocturnes et surtout d’installer des éclairages publics pour éclairer les voies publiques les plus proches. (Bonesha/Rpa)

- Une personne a été battue à mort par un homme et sa femme à Makaba en province de Ngozi. Cette personne du nom de Banyankimbona dit avoir une dette de 600 F envers celui qu’il considérait jusque hier comme son ami. Mais c’est cet ami qui s’est transformé en ennemi et lui a infligé un coup de matraque à sa tête et il se trouve actuellement entre les mains de la police à Ngozi. Rappelons qu’une personne venait d’être tuée à ce même endroit il y a un mois, poignardé par un groupe d’hommes non encore identifié. (Rpa)

Mal Gouvernance

- Le personnel de la Sosumo se dit préoccupé par les malversations qui ont caractérisé leur entreprise ces derniers jours. Plus de 130.000 millions de francs se seraient volatilisés dans l’achat des tracteurs chers et moins adaptés aux exigences de la Sosumo. Comme le précisent ces sources, l’achat des 4 tracteurs de FMD-East Africa n’a pas été bénéfique pour cette entreprise étatique de production du sucre.  Ces machines sont très chères et moins solides, ce qui a causé un manque à gagner de plus de 130.000 millions de nos francs. (Rpa)