Burundi : célébration du nouvel an du "coq de feu" pour la diaspora chinoise
Diplomatie

@rib News, 26/01/2017 – Source Xinhua

L'ambassadeur de Chine au Burundi, Zhuo Ruisheng (photo), et le secrétaire permanent au ministère des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale (MRECI), Jean de Dieu Ndikumana, ont co-présidé mercredi soir dans les enceintes de l'ambassade de Chine au Burundi, une cérémonie de commémoration de l'accession à l'année du "coq de feu" (nouvel an chinois ; édition 2017) pour la diaspora chinoise au Burundi. Cette cérémonie a été également marquée par la présence d'invités comme le chef du protocole d'Etat, Zéphirin Maniratunga, accompagné de son épouse.

L'ambassadeur Zhuo a exprimé au cours de son discours de circonstance, ses meilleurs vœux de bonheur aux ressortissants chinois résidant au Burundi et aux hôtes de marque burundais venus leur soutenir pour cette du nouvel an chinois 2017 placé sous le signe du "Coq de feu".

M. Zhuo a souligné que grâce à la direction politique du président chinois Xi Jinping, et aux efforts du peuple chinois dans "toute sa diversité multiethnique", l'année chinoise 2016 placée sous le signe du "Singe", aura été une année "extraordinaire" au niveau des réalisations enregistrées en termes de résultats positifs.

Sur ce, l'ambassadeur a cité notamment les progrès marqués au niveau de la coopération internationale chinoise avec divers pays sur les cinq continents.

En ce qui concerne les avancées enregistrées au niveau de la coopération sino-burundaise en 2016, M.Zhuo a cité les progrès marqués au niveau de la construction du palais présidentiel burundais (grâce à un appui technico-financier chinois) dont les travaux sont en train d'évoluer dans "d'heureuses conditions".

La réception "solennelle" de ce palais présidentiel burundais, a-t-il précisé, est attendue en février 2018.

L'ambassadeur chinois a évoqué également d'autres réalisations importantes à l'actif de la coopération technique sino-burundaise en 2016.

Sur ce palmarès, il a relevé entre autres la clôture de la numérisation du réseau national de télévision, le lancement du réseau métropolitain de la fibre optique de Bujumbura, les succès enregistrés au niveau de la campagne de "chirurgie de la cataracte" grâce à des chirurgiens ophtalmologues chinois dans les enceintes de l'Hôpital Prince Régent Charles (HPRC) à l'issue de laquelle 182 patients burundais ont été opérés.

M. Zhuo a indiqué également que la réussite de l'expérimentation du riz chinois au Burundi en ce qui concerne sa "haute productivité" (la production par hectare triple par rapport à la moyenne burundaise produite jusque-là pour les autres variétés déjà vulgarisées), est un autre point important à inscrire au palmarès des acquis de la coopération sino-burundaise au cours de l'année passée.

"Si un tel acquis devait être consolidé, on aurait toutes les raisons de croire qu'un jour le Burundi, pourrait mettre fin à l'importation du riz et cheminer progressivement vers l'atteinte de la sécurité alimentaire en céréales", a-t-il fait remarquer.

Il a profité de cette opportunité pour annoncer que dans le cadre de l'assistance alimentaire chinoise pour le Burundi, les autorités chinoises sont à pied d'œuvre pour mobiliser près de 5000 tonnes de céréales en faveur des sinistrés burundais.

Dans ce cadre, a-t-il annoncé, un premier lot de 500 tonnes de céréales est en route vers le Burundi et le navire les embarquant, pourra bientôt accoster au port de Dar-Es-Salaam (Tanzanie). Le deuxième lot de 1000 tonnes, a-t-il ajouté, a déjà quitté la Chine à partir du port d'embarquement de la ville chinoise de Shanghai et est attendue dans un proche avenir à Bujumbura.

De son côté, le secrétaire permanent au MRECI, Jean de Dieu Ndikumana, a saisi l'occasion pour féliciter le peuple chinois pour la fin heureuse de l'année du "Singe" (nouvel an chinois 2016) et l'accession à l'année du "Coq de feu" pleine d'espoir.

M. Ndikumana a félicité également le gouvernement chinois pour ses "exploits économiques", avant de souhaiter qu'en 2017, sous le signe de l'efficacité que symbolise le coq, que le volume de la coopération sino-burundaise augmente "quantitativement et qualitativement".

Il a tenu à souligner que pour le Burundi, l'année 2017 débute avec une crise alimentaire liée aux phénomènes EL NINO et LA NINA, dont les effets pervers sont les menaces de famine dans certains coins du pays.

Ces phénomènes climatiques ne constituent pas des cas isolés pour le Burundi, a-t-il affirmé avant de faire remarquer qu'ils sont en train de frapper également les autres pays de l'Afrique orientale et australe.

En 2017, les chantiers de la coopération sino-burundaise seront focalisés notamment sur la poursuite de la construction d'un centre hydro-électrique sur la rivière Ruzibazi.

Par ailleurs, en 2017, grâce à l'expertise chinoise, le Burundi va "fignoler la beauté" des statuts de ses héros nationaux, à savoir celui de l'indépendance nationale, Louis Rwagasore, et celui de la démocratie, Melchior Ndadaye, dont les assassinats respectifs dans la ville de Bujumbura, remontent au 18 octobre 1961 et au 21 octobre 1993.