Le Burundi représenté par son vice-président au 28ème sommet de l'UA
Diplomatie

@rib News, 28/01/2017 – Source Xinhua

Le 1er vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo, a quitté vendredi matin Bujumbura à destination d'Addis-Abeba, pour participer au 28ème sommet des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine (UA) prévu les 30 et 31 janvier prochain dans la capitale éthiopienne.

Le thème central de ces assises de l'organisation panafricaine au plus haut niveau, est intitulé ainsi : "Tirer profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse".

Dans un point de presse tenu peu avant de "s'envoler" vers Addis-Abeba, le vice-président Sindimwo a déclaré que dans ce sommet panafricain dédié à la jeunesse où il représentera le chef d'Etat burundais, "l'heureuse convergence de vue", est que le programme gouvernemental burundais prévoit également la création d'une "banque d'investissement pour les jeunes".

La délégation burundaise à ces assises africaines, comprend notamment le ministre des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale (MRECI), Alain-Aimé Nyamitwe, qui compte participer au conseil exécutif des ministres des Affaires Etrangères des pays membres de l'UA initialement prévu du 25 au 27 janvier 2017.

Selon l'assistant du MRECI, Bernard Ntahiraja, les préparatifs de ce sommet panafricain qui procédera à l'élection des hauts cadres de l'administration centrale de l'UA (président et vice-président de la Commission de l'UA ainsi que huit commissaires), l'ont déjà été du 22 au 24 janvier dernier par une cellule d'experts dénommée "Comité des Représentants Permanents" (COREP).

Ainsi, à l'issue de ces assises, il est attendu que la présidente sortante de la Commission de l'UA(C/UA), la Sud-Africaine Nkosana Dlamini-Zuma, passe le témoin à son successeur, qui ressortira de cinq personnalités africaines ayant brigué ce poste.

Il s'agit de M. Bathily Abdoulaye (Sénégal) en tant que représentant de la région d'Afrique occidentale, M. Mahamat Moussa Faki (Tchad ; Afrique centrale), M. Mba Agapito Mokuy (Guinée Equatoriale ; Afrique centrale), Mme Mohamed Amina (Kenya ; Afrique orientale) et Mme Venson-Moitoi (Botswana ; Afrique australe).

Dans ce sommet, a précisé à Xinhua M.Ntahiraja, le Burundi brigue les postes de commissaire à la Paix et la Sécurité (PS), aux Affaires Sociales et aux Sciences, pour "donner davantage" en la matière dans le monde en général et à l'Afrique en particulier.

Dans ce cadre, a-t-il ajouté, il défendra la candidature de l'ambassadrice Epiphanie Ntamwana-Kabushemeye, qui brigue le poste de Commissaire à la PS de l'UA (CPS/UA). Actuelle conseillère du MRECI, Mme Ntamwana-Kabushemeye, a été de 2008 à 2012, ambassadrice du Burundi auprès de l'Ethiopie, de la C/UA et de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Afrique (CENU/Afrique).

Dans la compétition pour ce poste de CPS/UA, la Burundaise Ntamwana-Kabushemeye qui représentera la région d'Afrique centrale, aura notamment pour concurrents, l'Algérien Smaïl Chergui (Afrique du Nord) qui brigue un autre mandat pour succéder à lui-même.

Les quatre autres candidats à ce poste, sont Mme Ba Diye (Mauritanie ; Afrique du Nord), Mme Chizumila Rose Tujilane (Malawi ; Afrique australe), Mme Mohamed Fatima Kyari (Nigéria ; Afrique occidentale) et M.Mvula Geoffrey Lufu James (Malawi ; Afrique australe).

Ces assises africaines, procéderont également à l'élection de sept autres commissaires de la C/UA en charge des rubriques suivantes : les affaires politiques, les infrastructures et l'énergie, les affaires sociales, les sciences et la technologie, le commerce et l'industrie, l'agriculture et l'économie rurale, ainsi que les affaires économiques.

A ce sujet, a affirmé M. Ntahiraja, le gouvernement burundais a présenté l'actuelle chef de cabinet civil adjoint du chef d'Etat burundais et ex-ministre de la Santé Publique, Sabine Ntakirutimana, ainsi que l'ancien ministre burundais de l'Education Nationale, Saidi Kibeya, comme candidats respectifs aux postes de commissaires aux Affaires Sociales et aux Sciences à l'UA.

Là aussi, a-t-il insisté, le Burundi a brigué ces deux autres postes au niveau de la C/UA, pour "apporter sa pierre à l'édifice au moteur du développement de l'Afrique".