Début des travaux de construction du barrage hydroélectrique de Rusumo
Economie

@rib News, 31/03/2017 – Source Agence Ecofin

Le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie lancent les travaux du barrage hydroélectrique de Rusumo

Les travaux de construction de la centrale hydroélectrique des chutes de Rusumo (photo) ont été lancés par le Burundi, le Rwanda et la Tanzanie.

D’une capacité de 80 MW, l’infrastructure fournira 26,6 MW à chacun de ces pays. Sa construction est prévue pour durer trois ans.

Elle sera conduite par un consortium chinois, composé de CGCOC Group Ltd et de Jiangxi Water & Hydropower Construction Company Ltd, qui effectuera les travaux de génie civil tandis qu’un autre consortium réunissant l’Allemand Andritz Hydro GmbH et l’Indien Andritz Hydro PVT Ltd s’occupera de l’installation de l’équipement électromécanique de la centrale.

Le coût des travaux de construction de la centrale a été estimé à 340 millions $ qui ont été mobilisés avec l’appui de la Banque mondiale. Le projet inclut, en outre, la construction de lignes de transmission qui achemineront l’énergie produite par la centrale vers les réseaux électriques nationaux des trois bénéficiaires. Le coût de ce second projet qui a été évalué à 121 millions $, a été financé par la Banque africaine de développement (BAD).

Gwladys Johnson

 


@rib News, 31/03/2017 – Source Xinhua

Lancement des travaux de construction du barrage hydroélectrique sous-régional de Rusumo

Les travaux de construction du barrage hydroélectrique sous-régional de Rusumo ont été lancés officiellement vendredi sur la rivière Kagera séparant le sud du Rwanda du nord de la Tanzanie, tout près de la rivière Ruvubu du Burundi.

Le ministre burundais de l'Energie et des Mines, Côme Manirakiza, qui a rehaussé de sa présence ces cérémonies, s'est réjoui du lancement des travaux de construction de ce barrage dont l'électricité (80 MW) sera partagée équitablement entre les trois pays bénéficiaires que sont le Burundi, la Tanzanie et le Rwanda.

"Notre pays souffre d'une crise énergétique grave. Avoir 26,5 MW d'ici trois ans au Burundi ça sera un apport très apprécié pour le développement du pays et surtout pour le taux d'électrification rurale qui est aujourd'hui très bas", a déclaré M. Manirakiza sur les ondes de la radio-télévision nationale.

A part le travail de construction, il a été prévu l'indemnisation des personnes dans les trois pays qui seront obligées de se déplacer et spécialement dans les couloirs où on va construire les lignes de transmission.

Les activités de construction de ce barrage hydroélectrique communautaire vont coûter 340 millions de dollars qui ont été octroyés par la Banque mondiale et le transport de cette électricité coûtera 130 millions octroyés par la Banque africaine de développement (BAD).

Ces activités sont sensées se terminer au mois de février 2020 et les trois pays bénéficiaires vont se partager équitablement les 80 MW qui auront été produits.

L'idée de construire ce barrage remonte dans les années 1970 mais des défis comme le manque d'investissements suffisants, des conflits civils dans certains pays bénéficiaires et l'absence d'une institution conjointe pouvant mener la coordination n'ont pas facilité le démarrage à temps des travaux.

Il a fallu l'intervention de l'Initiative du Bassin du Nil pour relancer l'idée en 2006 avec sa branche de coordination des activités sur les lacs de la partie équatoriale du Nil.

Au total, 7.000 ménages vont bénéficier de la production de ce barrage et plus de 500 personnes des trois pays vont trouver du travail.