Les lycéens ont planché sur les épreuves du concours national au Burundi
Education

Voice of America, 22 juin 2017

Presque 150.000 élèves des écoles secondaires du Burundi ont passé le concours national pour l'année scolaire 2016-2017 afin de suivre une formation post-fondamentale.

Parmi les 80.000 qui avaient échoué l’année dernière, quelques-uns ont pu passer ce test à titre autodidacte. [Photo : Une surveillante distribue les sujets aux élèves du au lycée du Lac Tanganyika qui passent leurs concours national, à Bujumbura, Burundi, le 21 juin 2017.]

La ministre de l’enseignement secondaire indique que les directeurs des établissements secondaires qui n’auront pas obtenu 30 % lors de la première édition pourront être institués.

Pour entrer au centre de passation du concours national de certification et d’orientation, 9e année fondamentale au lycée du Lac Tanganyika, trois policiers demandent d’attendre la venue du responsable du centre de passation du concours.

423 élèves se sont concentrés pour terminer leurs examens qu’ils ont commence mardi. Vers midi, quelques élèves souriants, se dirigent, contents, vers la sortie, sans cacher leur joie.

"Tout était facile", explique cette jeune fille de 15 ans.

Parmi les élèves qui ont passé ce concours figurent aussi quelques-uns des 80.000 élèves qui avaient échoué l’année dernière au même concours.

Jean-Marie Ndihokubwayo estime qu’il peut réussir cette année.

"J’ai vu que les questions posées étaient dans les cours que nous avions étudié l’année dernière, mais certaines matières étaient compliquées comme le français ou les sciences humaines".

Ce candidat libre s'est "preparé en faisant des cours du soir à la maison", et pense que "ça ira cette année-ci".

Pour le directeur du centre de passation du concours au lycée du lac Tanganyika, tout est bien qui finit bien. Donatien Nkiriko.

"Les élèves se sont bien préparés", confie-t-il.

La ministre de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a menace que les directeurs d’école récidivistes qui n’auront pas atteint 30 % seront destitués.

Pour la ministre Janviere Ndirahisha, moins de 30 %, sur recommandation du chef de l’état, s’avère comme un indice d’incompétence pour la direction.

Christophe Nkurunziza, correspondant à Bujumbura