Burundi : l’ONG Parcem demande la «libération provisoire» de ses collaborateurs
Société

RFI, 01-07-2017

Au Burundi, trois membres de l’ONG Parcem, l’une des toutes dernières ONG indépendantes à travailler sur le territoire burundais, sont détenus dans la prison de Mpimba dans la capitale.

Dans un communiqué publié vendredi 30 juin, l’association demande la « libération provisoire » de ses trois collaborateurs arrêtés cette semaine dans la province de Muramvya par les services secrets burundais. [Photo : le président de Parcem, Faustin Ndikumana]

Ils ont été arrêtés alors qu’ils organisaient un atelier de sensibilisation sur les arrestations arbitraires auquel devaient participer des représentants de partis politiques. Ils sont accusés d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Ce dont se défend le président de Parcem, Faustin Ndikumana.

Parcem est la seule des 10 associations de la société civile suspendues fin 2015 finalement autorisée à poursuivre ses activités.