Le Burundi veut s’inspirer de l’expérience sénégalaise du PUDC
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@rib News, 23/08/2017 – Source APS

Le ministre burundais du Développement local, Jeanne d’Arc Kagayo a estimé, mardi à Dakar, que le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) répond parfaitement à la politique de lutte contre les inégalités sociales menée dans son pays.

"Le Burundi est un petit pays qui se cherche et qui est encore sur une lancée sans précédent vers un développement qui veut partir des ménages (…) et je reste convaincu que le PUDC est la solution rapide pour corriger les injustices sociales et la mauvaise répartition des ressources nationales", a-t-elle dit.

Jeanne d’Arc Kagayo sortait d’une séance de travail avec le secrétaire d’Etat chargé du PUDC, Souleymane Jules Diop. (Photo ci-haut)

Le ministre burundais du développement local et son équipe sont en mission au Sénégal depuis deux jours pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise du PUDC.

Elle se dit également séduite par les résultats affichés par le PUDC en terme de chiffres qui, selon elle, est une solution pour son pays qui "est depuis dix ans à la recherche d’une stratégie appropriée pour mettre en œuvre sa politique de développement à la base".

Mme Kagayo a en outre soutenu que le Burundi compte rester "un élève" par rapport à ce programme et demande par la même occasion l’accompagnement de l’Etat du Sénégal dont elle a salué la collaboration.

Pour le secrétaire d’Etat en charge du PUDC, Souleymane Jules Diop, "cette mission est une preuve parfaite de la réussite de ce programme mis en place sur l’initiative du chef de l’Etat après une tournée de 80 000 km sur l’ensemble du pays qui lui a permis de mettre un visage sur la pauvreté et l’inégalité sociale entre l’intérieur et les zones côtières".

Souleymane Jules Diop en a profité pour partagé les différentes réalisations faites par le PUDC en deux ans d’exécution.

Il a, à cette occasion, parlé de "l’électrification de 406 villages, de la réalisation de 3050 km de pistes, de la construction de 238 forages et 160 châteaux d’eau, de l’installation de 5500 équipements post récoltes, de la création de 200 micro et petites entreprises rurales au profit des femmes et jeunes, et du renforcement des capacités des acteurs locaux".