RDC : la MONUSCO réitère son appui aux réfugiés burundais à Kamanyola
Sécurité

Radio Okapi, 19/09/2017

La MONUSCO continuera à apporter son appui aux réfugiés burundais et elle discute avec d’autres partenaires pour qu’une solution durable soit vite trouvée pour leur séjour en RDC, affirmé lundi 18 septembre le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC, David Gressly (photo). Il a fait cette déclaration après sa visite à Kamanyola (Sud-Kivu) après les échauffourées entre l’armée congolaise et ces réfugiés, qui ont fait plus de 36 morts vendredi dernier.

« C’est une situation très difficile. On sait déjà qu’il y avait plus de 36 personnes qui ont trouvé la mort et  aussi 117 personnes grièvement blessées. Donc, nous sommes là pour mieux comprendre cette situation et de voir dans quelle mesure on peut aider dans la décrispation de la situation des tensions qui existe ici », affirme David Gressly.

Le représentant spécial adjoint du Secrétaire général de l’ONU en RDC note aussi la nécessité de mener des enquêtes sur cette situation.

« Je suis venu avec une équipe qui va travailler pour faire des enquêtes bien sûr, mais aussi on va continuer notre soutien aux réfugiés qui sont là jusqu’à ce que les humanitaires puissent venir donner leur appui. Il faut trouver une solution définitive pour ces réfugiés, le fait qu’il y a des tensions qui existent ici, il faut dire que ça demande une solution. Donc, on a  eu de bonnes discussions avec les autorités locales à propos de ça et aussi avec les réfugiés burundais », rapporte David Gressly.

Plus de 2500 demandeurs d’asile d’origine burundaise sont toujours entassés devant le camp des casques bleus pakistanais de la MONUSCO à Kamanyola (territoire de Walungu) depuis vendredi 17 septembre.

Leurs conditions de vie à cet endroit commencent à se détériorer. Trente-six personnes sont mortes dans les échauffourées qui ont lieu vendredi 16 septembre entre les FARDC et les demandeurs d’asile burundais. Cent-quinze blessés ont été admis dans les hôpitaux de Kamanyola et Luvungi, selon les autorités locales.