La Burundi accusé de vouloir financer le budget 2018 sur le dos des pauvres
Economie

@rib News, 26/09/2017

COMMUNIQUE DE PRESSE N°23 OLUCOME/09/2017 PORTANT SUR L’ANNONCE DE LA PROCHAINE AUGMENTATION DE LA PRESSION FISCALE A OUTRANCE DANS LA LOI BUDGETAIRE DE 2018.

« L’OLUCOME demande au Ministre des finances, du budget et de la privatisation, Monsieur Domitien Ndihokubwayo de retirer ses propos en rapport avec la politique de son Gouvernement de continuer de sucer à fond les citoyens burundais déjà pauvres et lui demande plutôt de proposer l’instauration d’une taxe sur fortune et de rehausser l’impôt sur les  revenus des hautes autorités  de l’Etat  burundais. »

1. L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) vient d’apprendre avec regret  que le Ministre des Finances, du Budget et de la Privatisation a déclaré, le 22 septembre 2017 en province de Ngozi lors de l’ouverture d’ un atelier réunissant les cadres de ce ministère et les services de l’Etat chargés de la collecte des ressources du budget, que le budget général  de l’Etat de  2017 était financé à hauteur de 70.3% sur des ressources domestiques et qu’il souhaite qu’en 2018 le budget général de l’Etat soit financé à 100% par des ressources propres. Lors de cet atelier de deux jours, ces derniers ont mené des réflexions approfondies sur les mécanismes appropriés de politiques et d’administration fiscale afin de mobiliser davantage des ressources du Budget général de l’Etat exercice 2018 selon les propos du Ministre Domitien Ndihokubwayo.

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