Le Burundi est un "terrain vierge avec d'énormes opportunités" d'investissement
Economie

@rib News, 27/09/2017 – Source Xinhua

Le Burundi est un "terrain vierge d'énormes opportunités" d'investissement, a déclaré à Bujumbura Benedict Oramah, gouverneur de la Banque Africaine d'Export-Import (AFREXIMBANK).

M. Oramoh a livré cette déclaration mercredi dans un point de presse en marge des entretiens centrées sur les opportunités d'affaires au Burundi entre une délégation d'AFREXIMBANK conduite par lui-même avec une délégation burundaise dirigée par le ministre des Finances, du Budget et de la Privatisation, Domitien Ndihokubwayo.

Pays riverain du lac Tanganyika, couvrant une superficie de 27.834 kilomètres carrés et à cheval entre l'Afrique centrale et l'Afrique orientale, le Burundi est directement limitrophe de la République Démocratique du Congo (RDC) à l'ouest, de la Tanzanie au sud-est et du Rwanda au nord.

"Contrairement aux propos véhiculés par ici par là sur le Burundi, ma délégation et moi-même avons été stupéfaits par une paix et une tranquillité régnant dans le pays. En effet, grâce à cet environnement de paix et de sécurité, les opportunités d'investissement sont énormes dans plusieurs secteurs ; car, force est de constater que le terrain burundais est encore vierge en termes d'opportunités d'affaires", a-t-il précisé.

Pour lui, ces opportunités existent au Burundi particulièrement dans les secteurs de l'agriculture, des infrastructures, de l'énergie, du commerce, de l'export-import, et du tourisme.

M. Oramoh a saisi l'occasion pour souligner que la vision d'AFREXIMBANK est axée sur la promotion des échanges commerciaux afin d'accroître les capacités du commerce africain sur l'échiquier mondial. Pour sa part, Jean-Claude Cibogoye, haut fonctionnaire à l'Agence burundaise chargée de la Promotion des Investissements (API), est intervenu pour rappeler que dans le cadre des efforts pour favoriser un meilleur environnement des affaires, le Burundi s'est déjà doté d'un "arsenal juridique incitatif et attrayant" pour drainer dans le pays les investissements internationaux.

De son côté, le secrétaire exécutif de l'Association des Banques et Etablissements Financiers du Burundi (ABEFB), Boas Nimpe, a estimé que la banque AFREXIMBANK vient "à point nommé" pour le Burundi, dans la mesure où, au niveau de l'actionnariat, beaucoup de gouvernements africains via leurs banques centrales respectives, en sont déjà actionnaires.

"La balle est maintenant dans le camp des opérateurs économiques burundais, qui doivent dorénavant faire preuve de plus d'agressivité commerciale en étant proactifs pour avoir accès rapidement aux premières ressources d'AFREXIMBANK", a-t-il plaidé.