Nouvelles locales du lundi 05 avril 2010
Nouvelles locales

@rib News, 05/04/2010

Politique

- 16 ans après la mort du Président Cyprien Ntaryamira, les circonstances exactes de sa mort restent toujours obscures. Selon Me Fabien Segatwa, le gouvernement burundais n’affiche pas la volonté de mettre toute la lumière la mort du président Ntaryamira tué en 1994 dans l’attentat contre l’avion du président du rwandais Juvénal Havyarimana, en compagnie de quelques ministres burundais. Parlant des rapports sur la mort du président Havyarimana, Me Segatwa trouve qu’aucun rapport n’a jamais donné de résultats satisfaisants.  Il regrette que le Burundi n’ait pas encore affiché la volonté de faire des enquêtes sur la mort du président Ntaryamira. Il regrette aussi le refus de la TPIR de faire des enquêtes sur la mort de Havyariamana et Ntaryamira alors qu’il en avait les compétences juridiques de le faire. (Isanganiro)

- Les partis politiques de l’opposition accusent le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana de leur empêcher de s’exprimer sur les ondes des radios dans leurs projet Pacam.

Selon le porte-parole du parti Cndd, François Bizimana, le ministre Nduwimana a agit comme un membre du parti et non comme un ministre. Il regrette la décision du ministre de suspendre les activités de Pacam qui consistaient à donner à tous les partis politiques l’accès aux médias dans le but de présenter leurs projets de société.

Selon le porte parole du parti Mrc, Juvénal Ngogwanubusa, le parti au pouvoir n’a pas de programme d’où ces intentions d’empêcher ceux qui en ont de les présenter publiquement.

Selon le porte-parole du ministre de l’Intérieur Aimé Nkurunziza, la période de campagne n’a pas encore commencé d’où l’incompréhension de voir ces émissions radio diffusées commencer. Il dit cependant que les responsables des médias sont conviés à une rencontre le 15 avril prochain pour échanger sur la question, pour trouver une réponse à ce problème. (Bonesha)

- Certains hommes des communes de Bururi battent leurs femmes. Selon la CDF en province de Bururi au Sud du Burundi,  plus de 40 femmes ont été malmenées par leurs maris et d’autres cas seraient encore méconnus. Les cas les plus récents sont ceux de la colline Murago où un homme a cassé le bras de sa femme. Une autre femme a été battue à Butwe en commune de Matana alors qu’elle était enceinte. Elle a été hospitalisée à Bujumbura suite aux coups qu’elle a reçus sur la tête. Son mari serait empoisonné dans cette affaire. (Isanganiro)

Sécurité

- Un détenu de la prison de Mpimba a été tué tôt ce matin du lundi pendant qu’il tentait de s’évader. Selon le directeur de cette prison, il s’agit de plusieurs détenus qui ont voulu s’échapper dans la nuit, la police a été vigilante et a tiré sur l’un d’eux qui est mort sur le champ. La personne tuée était détenue suite à un vol qui a eu lieu dans le stock de  l’épouse du président de la République, il y a quelques jours. (Rpa/Bonesha/Isanganiro).

Education

- Le système éducatif est paralysé depuis un mois par une grève des enseignants qui réclament des transpositions de salaire et la régularisation des sous-statuts de la Fonction publique. Cependant, il est difficile d’espérer beaucoup de choses des négociations entre le gouvernement et les syndicats. Des sources sur place affirment que les négociations n’ont pas encore touché les points sensibles des revendications, ce qui risque de les faire traîner encore longtemps. (Bonesha)

Transport

- Les accidents se multiplient sur l’axe routier Ngozi-Kirundo Ce dimanche, un bus de la compagnie ougandaise de transport GAAGA s’est renversé à Ngozi et 16 personnes ont été blessées. Un autre accident a eu lieu hier soir dans la ville de Ngozi quand une voiture Corolla a percuté une personne qui rentrait  de la fête de Pâques. Cette personne est décédée quelques minutes après son admission à l’hôpital de Ngozi. La police de cette partie du pays dit que l’excès de vitesse est à l’origine de ces accidents. Le manque de matériel de police est aussi un handicap de ces corps de sécurité afin de bien lutter contre ces excès de vitesse. (Bonesha)

Société

- Le président de l’association Kirundo Avenir, Joseph Manirafasha dit que la famine de Kirundo n’est pas prête de finir dans les jours à venir. Selon le président de KIRA, les populations de cette commune ont coupé des arbres et presque toutes les collines de la province sont déboisées. Ce qui pousse à la population à avoir un climat non propice aux cultures. Il dit que les communes les plus touchées sont essentiellement Gasorwe, Bugabira et Busoni. (Rpa)