Huit actes concrets dans la lutte contre l’oubli du génocide de 1972 au Burundi
Droits de l'Homme

@rib News, 01/12/2017

Génocide des Clans Barundi rattachés au groupe dit Hutu

Par les Hima dits Tutsi au Burundi

QUARANTE CINQUIEME ANNIVERSAIRE A LAUSANNE (SUISSE)

-HUIT ACTES CONCRETS -

Contribution à la Commission Vérité-Réconciliation et au Mécanisme de Justice Transitionnelle.

 Par Perpétue Nshimirimana

Lausanne, le 30 novembre 2017

29 avril 1972-29 avril 2017

Déjà quarante-cinq ans que les Burundais, ayant en commun le fait d’être rattachés au groupe social dit Hutu, ont été victimes d’un Génocide qui a emporté trois cent mille personnes d’entre-eux et contraint cinq cent mille autres à se réfugier dans les pays limitrophes, comme en Occident. Depuis cette date jusqu’à la fin de l’année 1973, le Burundi a perdu plus de 7% de sa population en général et particulièrement, plus de 13% de la population masculine des Clans Barundi.

Journée du Souvenir 2017 à Lausanne

Les Burundais résidants en Suisse se sont retrouvés nombreux, le samedi 29 avril 2017 à Lausanne, pour commémorer l’anniversaire de cette date fatidique. La manifestation avait été préparée par le Comité de Lutte Contre l’Oubli de ce génocide. Depuis sa création en 1997, l’un des travaux du Centre Ubuntu consiste à organiser chaque année une journée du Souvenir, en mémoire, des disparus au cours de l’année 1972 à 1973.

A cette occasion, les descendants des Disparus énoncent les noms des victimes. C’est un rituel observé dans le but de garder leur souvenir présent à jamais ! Pour être en communion avec les défunts, la cérémonie a débuté par un moment de recueillement, présidé par l’agent pastoral, M. Robert Nzobihindemyi. Il a invité l’assemblée à ne pas attendre que la compréhension de notre propre Histoire vienne de l’extérieur.

«-On est sans intelligence quand on n’arrive pas à lire les signes du temps. Nous sommes sans intelligence quand nous restons dans les doutes, les questionnements stériles au lieu d’interroger l’Histoire, notre Histoire. Nous sommes sans intelligence quand nous ne comprenons rien et que nous pensons que quelqu’un d’autre fera le nécessaire, le travail à notre place. Si nous n’arrivons pas à lire et à interpréter nous-mêmes notre propre Histoire, qui d’autre le fera ?» a-t-il dit en l’occurrence lors de sa déclaration liminaire.

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