Burundi : un député blessé par des malfaiteurs originaires de la RDC
Sécurité

@rib News, 06/12/2017 – Source Xinhua

Un député burundais de l'Assemblée Législative Est-africaine (EALA), a été légèrement blessé à Bujumbura dans la nuit de mardi à mercredi par des malfaiteurs originaires de la République Démocratique du Congo (RDC) lorsqu'il conduit des policiers pour les traquer.

[Photo : le député Pierre-Claver Rurakamvye alias "Abega" a été légèrement blessé par balle après une course-poursuite avec un véhicule immatriculé en RDC.] 

Le député de l'EALA Pierre-Claver Rurakamvye a été légèrement blessé au bras après avoir été atteint par une balle provenant des malfaiteurs d'origine rd-congolaise au moment où des policiers burundaise étaient à leur poursuite, a rapporté mercredi dans un point de presse le commissaire Pierre-Claver Nkurikiye, porte-parole du ministère burundais de la Sécurité Publique.

L'EALA est une des composantes des institutions spécialisées de la Communauté Est-Africaine (CEA) regroupant six Etats, à savoir le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda qui en ont été fondateurs en 2000, le Burundi et le Rwanda qui l'ont rejoint en 2007, ainsi que le Soudan du Sud, dont la récente adhésion remonte à l'an 2016.

Les éléments de la Police Nationale du Burundi (PNB), suite au refus de ces malfaiteurs de stationner leur véhicule pour un contrôle de routine, ont dû demander à ce député qui était de passer sur cet axe routier, de les appuyer avec son véhicule, pour poursuivre et traquer les individus ayant refusé de s'arrêter.

Avec ce député, les policiers ont filé les suspects jusqu'à un hôtel, où ces derniers ont tiré sur le véhicule du député. Les policiers sont finalement entrés dans l'hôtel, et ont arrêté les cinq malfaiteurs et saisi leurs effets composés notamment de cachets de plusieurs entreprises, services et ONG basées en RDC, a précisé le porte-parole.

Ces cachets, a-t-il indiqué, appartiennent notamment à l'Ecobank de la RDC, à l'antenne d'une ONG internationale dénommée Caritas dans la ville de Bukavu (est de la RDC), et à une société dénommée "Afritek" basée en Afrique du Sud.

Le commissaire Nkurikiye a promis que la police burundaise mènerait des investigations approfondies sur ce groupe de malfaiteurs, pour en savoir davantage sur le réseau ad hoc.