@rib News, 10/01/2018 – Source Xinhua

Le championnat national de volleyball reprendra samedi prochain au Burundi après quatre ans de "guéguerre" au sein du leadership, a reconnu mercredi à Bujumbura Mme Liliane Nshimirimana, chargée d'organiser les compétitions au sein de la fédération burundaise de volleyball.

Mme Nshimirimana, qui s'exprimait lors d'un point de presse, a précisé qu'à ce jour, le Burundi abrite 17 clubs de volleyball au total qui prendront part à ce championnat et au sein desquels 10 clubs masculins et 7 féminins.

"Côté garçons, c'est un match qui opposera l'équipe des forces armées burundaises à celle de l'Université du Burundi(UB) qui ouvrira ce championnat ; alors côté filles, c'est une équipe dénommée GLC (Gender Light Club) et une autre connue sous la dénomination anglaise de New Colombe, qui donnera le ton au cours du lancement de cette compétition qui prendra fin en mai prochain", a-t-elle expliqué.

De la sorte, a-t-elle laissé entendre, l'équipe qui remportera ce championnat national, sera ipso facto éligible pour représenter le Burundi dans des compétitions régionales africaines, voire internationales.

Le dernier championnat de volleyball du pays remonte à juillet 2013, a-t-elle fait remarquer par ailleurs avant de souligner que depuis cette époque, le volleyball burundais a enregistré une "hémorragie sportive" en son sein marquée par l'émigration de plus de 70% de ses joueurs vers des pays limitrophes dont le Rwanda et la République démocratique du Congo(RDC) particulièrement dans sa partie orientale.

Elle a déploré que l'émigration de ses volleyeurs burundais dans les pays de la région se soit faite en violation des procédures légales reconnus au plan international en matière de transfert.

Le Burundi, a-t-elle indiqué en outre, espère que la reprise du championnat, va déclencher un élan nouveau vers le rapatriement de ses volleyeurs jusque-là découragés par la paralysie observée au niveau de cette discipline sportive suite à des mésententes au sein de la haute hiérarchie dirigeante au niveau de la fédération nationale.