Le Burundi renforce ses partenariats en matières de sécurité
Sécurité

PANA, 26 janvier 2018

Burundi : Vers des partenariats policiers et militaires renforcés entre le Burundi, l’Afrique du sud, la Chine et la Russie

Bujumbura, Burundi - Le Conseil des ministres de jeudi a adopté des mémorandums d'entente visant le renforcement de la coopération policière, d’un côté, avec l’Afrique du sud et la Chine, de l'autre, avec la Russie, dans le domaine militaire, a-t-on appris, vendredi, d’un communiqué émanent du secrétariat général du gouvernement.

Vers la fin du mois de décembre dernier, un conseil des ministres a adopté un projet similaire de coopération à la sécurité avec la Turquie.

«Dans le cadre de la lutte contre la criminalité transnationale, des partenariats tant internationaux, régionaux que bilatéraux sont encouragés entre les corps de police des pays du monde afin de coopérer en matière de lutte contre les différentes formes de criminalité, du terrorisme, mais aussi de renforcer les capacités des pays pour les rendre plus opérationnelles et professionnelles», motive le communiqué officiel.

 «Cette coopération offrira les opportunités aux policiers burundais de maîtriser les méthodes de prévention et de lutte contre le terrorisme, y compris les actes de pirateries», poursuit le communiqué.

Le texte du communiqué rappelle que la coopération militaire entre le gouvernement de la Fédération de Russie et le gouvernement de la République du Burundi, quant à elle, est de longue date.

A ce propos, le communiqué fait savoir que le Burundi a pu bénéficier, de la part de la Russie, d’un appui en équipements militaires divers, ainsi que des bourses de formation pour plusieurs d’officiers.

Concernant le futur de cette coopération, l’on apprend que la Russie compte apporter un appui significatif à l’enseignement à l’Institut Supérieur des Cadres Militaires (ISCAM), «raison pour laquelle il est indispensable de mettre en place des textes légaux afin d’élargir d’autres formes de coopération en matière de défense».

 «Le but de cet accord est donc d’accroître et de renforcer la coopération militaire bilatérale et les relations entre les parties, conformément aux lois nationales et aux normes applicables du droit international dont le Burundi est signataire», conclut le communiqué.

La Belgique, la France, l’Allemagne et les Etats unis d’Amérique étaient jusque-là les principaux partenaires en matière de formation et de fourniture d’équipements militaires au Burundi.

L’occident a pris ses distances avec le pouvoir burundais à cause de la crise politique autour des élections controversées et émaillées de violences de 2015.