Le chef de la diplomatie serbe reçu en audience par le président burundais
Diplomatie

PANA, 15 février 2018

Bujumbura, Burundi - Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la République de Serbie, Ivica Dacic (photo, à g), a été reçu jeudi par le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza (photo, à d), dans une audience centrée sur l’état des lieux de la coopération bilatérale et les voies et moyens de la consolider et de la diversifier dans l’avenir, a rapporté la radio publique.

Les deux pays sont déjà liés par un accord de coopération depuis 1970, dans les domaines économique, scientifique et culturel.

Les deux parties sont tombées d’accord de poursuivre et intensifier les contacts diplomatiques dans le but de diversifier les domaines de coopérations déjà existants, selon la même source.

Dans le domaine politique, le chef de l’Etat burundais a été amené à condamner les velléités sécessionnistes de la province serve du Kosovo.

La Serbie, dont la capitale est Belgrade, faisait partie des Républiques de l’ancienne fédération socialiste de Yougoslavie, en plus de la Bosnie-Herzégovine, de la Croatie, de la Macédoine et du Monténégro.

De son côté, la partie serbe a concédé aux ressortissants burundais, la suppression des visas d’entrée dans ce pays balkanique, d’après toujours le compte rendu de l’audience publié par la radio publique.

Le Burundi continue à diversifier ses relations diplomatiques avec de nouveaux pays depuis que les partenaires traditionnels de l’Occident lui ont tourné le dos pour cause de crise politique et des droits humains autour des élections controversées et émaillées de violences de 2015.

La Chine, l’Inde, la fédération de Russie et la Turquie sont pour le moment les pays d’Asie et de l’Est vers lesquels s’est résolument tourné le pouvoir burundais pour briser l’isolement diplomatique et financier international.

Ces pays sont également des alliés fidèles au Conseil de sécurité des Nations unies où ils ont repoussé, à maintes reprises, des résolutions condamnant le pouvoir burundais pour sa gestion de la crise persistante depuis deux ans et demi.