L’Uprona-Nditije cherche "tous les voies et moyens" pour empêcher le référendum
Politique

@rib News, 19/02/2018 

MEMORANDUM DU PARTI UPRONA DE L’OPPOSITION SUR LE REFERENDUM CONSTITUTIONNEL EN COURS D’ORGANISATION AU BURUNDI

Depuis l’annonce du référendum constitutionnel, le Burundi est placé en état d’exception qui ne dit pas son nom. Pourquoi et que faire?

Introduction

Lors d’une table ronde sur le Burundi, organisée au Parlement européen, en date du 9 novembre 2017, j’ai donné une communication intitulée: « M. Nkurunziza continue à défier tout le monde: jusqu’où ira-t-il? Que faire pour arrêter cette descente aux enfers du Burundi? ».

Cette question se pose avec plus d’acuité aujourd’hui, depuis l’annonce officielle du début des opérations d’enrôlement pour le référendum visant à amender l’actuelle constitution, qui a vu le fonctionnement normal de toute la société burundaise complètement bouleversé et suspendu à ce scrutin, porteur de tous les dangers.

En effet, au-delà de la démarche empruntée pour cette révision, qui est, on ne peut plus irrégulière, les multiples violations des droits élémentaires humains et les tracasseries dont sont victimes ceux qui sont soupçonnés à tort ou à raison de ne pas soutenir ledit projet, font craindre le pire, si rien n’est entrepris à court terme, pour arrêter cette mascarade électorale de trop.

L’on est également endroit de se demander, pourquoi toute cette fièvre, pour ne pas parler d’un véritable calvaire généré par ce référendum? Tout le monde sait que le « oui » va l’emporter massivement, au vu des mesures et des actions les unes plus violentes que les autres, dirigées contre les tenants du « non », sans oublier la position de la Commission Electorale Indépendante(CENI), qui est tout, tout alors, sauf indépendante. Qu’est-ce qui se cache derrière toutes ces intimidations, tracasseries et violences qui touchent tout le pays?

Lire l’intégralité du Mémorandum