@rib News, 26/03/2018 – Source Reuters

L'ancien président sud-africain Jacob Zuma (photo) comparaîtra le 6 avril devant la justice pour répondre des accusations de corruption dans une affaire de ventes d'équipements militaires par la France d'un montant de 2,5 milliards de dollars.

Le parquet d'Afrique du Sud (NPA) a indiqué il y a dix jours que l'ancien chef de l'Etat devait être renvoyé en justice pour 16 chefs d'accusation dont fraude, racket, corruption et blanchiment d'argent.

Jacob Zuma a entamé des démarches pour contester la décision du NPA de le traduire en justice, a indiqué Michael Hulley, l'avocat de l'ex-dirigeant.

Contraint à la démission par le Congrès national africain, Jacob Zuma dément toute malversation.

L'affaire pour laquelle il est renvoyé en justice concerne la passation d'un contrat d'équipements navals militaires avec le groupe français d'électronique Thales à la fin des années 90 alors que Zuma occupait les fonctions de vice-président.

Cette affaire empoisonne la vie politique sud-africaine depuis près de vingt ans.

L'ancien conseiller de Jacob Zuma pour les questions financières, Schabir Shaikh, a été reconnu coupable et emprisonné en 2005 pour avoir tenté d'obtenir de Thalès des pots-de-vin en faveur de son patron.