Cocktail explosif au Burundi : « mélange d’alcool, de pouvoir et des affaires »
Opinion

@rib News, 29/03/2018 

"L'ivresse du pouvoir est un alcool extrêmement pervers… !

Lettre ouverte n°2 à Pierre Nkurunziza

Par Athanase Karayenga

M. Pierre Nkurunziza,

A l’heure où, à la cathédrale Regina Mundi de Bujumbura, la messe solennelle pour célébrer la Toussaint commence, ce dimanche 1er novembre 1976 à 10 :00 précises, le Colonel Sylvère Nzohabonayo, un proche parent de Michel Micombero, choisi par ses pairs parce que le président ne pouvait s’en méfier, à cette heure fatidique donc, l’officier se présente à la porte du palais et signifie au Chef de l’Etat qu’il est sous arrestation.

Pour Michel Micombero, la messe était dite ! Il n’a opposé ni protestation ni résistance. Résigné ou peut-être même soulagé, il a obéi à l’ordre qui lui était intimé avec courtoisie et fermeté. Ensuite, Michel Micombero a été conduit à Ngozi et y a été placé en résidence surveillée.

Ainsi, une page se tournait pour le tombeur de la monarchie burundaise, le premier président de la République du Burundi proclamée le 28 novembre 1966 à la suite du premier coup d’Etat militaire de l’histoire du pays.

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