@rib News, 26/04/2010 – Source Angop

Le Président burundais, Pierre Nkurunziza a déclaré lundi, à Luanda, que l'Angola et le Burundi sont deux pays qui disposent de potentialités qui leur permettent de mener une coopération avantageuse pour les deux parties, malgré leur passé de guerre.

Le Chef de l'Etat burundais a fait cette déclaration à son arrivée en Angola pour une visite officielle de 24 heures. Les deux pays, a-t-il précisé pourraient renforcer la coopération dans les domaines de l'éducation, des transports, de l'agriculture et des minerais.

Les deux pays, a ajouté le Président du Burundi, doivent profiter de leurs potentialités pour renforcer la coopération bilatérale, même si les deux Etats ont un passé commun de guerre et cherchent à mener une vie normale en renforçant leurs liens avec des pays frères, a déclaré le Président burundais.

Pierre Nkurunziza a fait savoir que sa visite en Angola, qui s'inscrit dans un périple dans quelques pays africains, vise le renforcement de la coopération avec les pays de la région.

"Le Burundi est un pays qui vient de sortir d'une guerre tout comme l'Angola, raison pour laquelle nous sommes en train de réaliser ce périple pour entretenir cette relation de coopération avec les pays de la région", a déclaré le Chef de l'Etat burundais.

Se penchant sur la situation dans son pays, Pierre Nkurunziza a rappelé que le Burundi prépare les prochaines élections présidentielles et que sa présidence est la première, depuis plusieurs années qui accomplit un mandat complet de cinq ans.

"Précédemment, trois mois après l'investiture, les présidents étaient assassinés. Il y avait des rébellions, mais nous sommes en train de conclure notre mandat, ce qui est un bon signe".

Pour le numéro un burundais, ce fait est dû au fait que l'actuel Gouvernement ait réussi à réunir toutes les forces politiques, à organiser les forces armées et à mettre en place une police ferme et organisée.

Le Burundi va réaliser les élections présidentielles le 18 juin prochain. Pierre Nkurunziza est candidat à sa propre succession, aux côtés d'au moins dix autres adversaires.