@rib News, 18/04/2018 – Source Xinhua

Dans un communiqué parvenu à la rédaction de Xinhua mercredi matin, le gouvernement du Burundi a démenti les allégations contenues dans une déclaration conjointe de l'Union Africaine et des Nations Unies selon lesquelles il aurait voulu tourner le dos au dialogue inter-burundais.

"Tout en appréciant les efforts fournis par la communauté internationale, particulièrement les Nations Unies et l'Union africaine, afin de trouver des solutions aux problèmes burundais, le gouvernement du Burundi voudrait apporter un démenti formel à cette publication", a déclaré le secrétaire général et porte-parole du gouvernement Philippe Nzobonariba.

Selon lui, le gouvernement n'a jamais déclaré vouloir tourner le dos à ce dialogue "étant donné que ce dernier a été et restera toujours son cheval de bataille pour résoudre tout différend entre les fils et filles du pays".

Il a assuré aux deux auteurs de cette déclaration conjointe qu'il ferait toujours confiance au facilitateur du dialogue inter-burundais, Benjamin William Mkapa, et au médiateur, Yoweri Kaguta Museveni, pour les efforts qu'ils ne cessent de déployer afin de trouver un terrain d'entente au sein de la classe politique burundaise.

"En ce qui concerne les dates pour la prochaine session du dialogue inter-burundais, le gouvernement est disposé et reste en contact avec le facilitateur pour en discuter et fixer une échéance consensuelle qui ne perturbe pas le calendrier des activités d'envergure nationale déjà programmées", à savoir le référendum constitutionnel du 17 mai 2018, a souligné M. Nzobonariba.

Le 16 avril dernier, la Commission de l'Union africaine et les Nations Unies ont publié une déclaration conjointe faisant état de leur inquiétude face à la décision du gouvernement burundais de suspendre sa participation au dialogue inter-burundais dirigé par le facilitateur Benjamin William Mkapa.