FIDH et ITEKA dénoncent une "révision non consensuelle de la Constitution"
Politique

FIDH, 26/04/2018

Burundi : La révision de la Constitution est un danger pour la paix

La Commission africaine doit prendre des actions fortes avant la tenue du référendum

Le 17 mai 2018 se tiendra au Burundi un référendum sur la Constitution. Ce référendum a un enjeu politique stratégique pour les autorités burundaises puisqu’il permettrait au président Pierre Nkurunziza de briguer deux nouveaux mandats et de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2034.

A un mois du référendum et alors que le Burundi entre aujourd’hui dans sa quatrième année de crise, la FIDH et la Ligue ITEKA appellent la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples, réunie en ce moment en Mauritanie, à prendre des actions rapides et fortes pour dénoncer une révision non consensuelle de la Constitution et prévenir de nouveaux abus contre les civil.es.

Une condamnation publique des violations graves commises au Burundi de la part de l’organe de défense des droits humains en Afrique ainsi qu’une saisine des organes politiques de l’Union africaine sont les principales recommandations, détaillées à la fin de la présente note, de nos organisations à la CADHP.

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