Nouvelles locales du mercredi 28 avril 2010
Nouvelles locales

@rib News, 28/04/2010

Education

- Les négociations entre le gouvernement et les syndicats des enseignants semblent être en panne depuis le début de cette semaine, selon des sources proches des syndicalistes. La ministre de la Fonction publique a annoncé que les enseignants se sont absentés des négociations et que le gouvernement va prendre des mesures pour l’intérêt des enfants et de la sécurité nationale. Dans cette même situation, le ministre de l’Education primaire et secondaire vient de donner un ultimatum aux enseignants allant jusqu’au 3 mai. Si cette date trouve les enseignants encore en grève, des mesures sérieuses seront prises pour contraindre les enseignants à reprendre le travail. (Rtnb/Abp)

- Malgré l’interdiction des mouvements de grèves, le personnel du CEFA Gitega vient d’entrer en grève pour réclamer les arriérés de salaire de 4 mois que le gouvernement ne leurs a pas encore payé. Ces fonctionnaires disent que l’interdiction de la grève ne peut pas leurs empêcher de revendiquer leur droit. Ils trouvent que le gouvernement devrait payer des arriérés plutôt que de se chercher des raisons de ne pas payer les salaires de ces fonctionnaires. (Rpa)

- Les élèves fâchés par les vacances forcées à Makamba au sud du pays ont bloqué l’axe routier Mabanda-Nyanza-Lac, le matin de ce mercredi 28 avril 2010. Les élèves ont bloqué cet axe pendant plus de 2 heures et ont quitté les lieux suite à l’intervention des forces de l’ordre. 12 de ces élèves ont été arrêtés par la police et des sources sûres disent qu’ils auraient été surpris avec des cartes de certains partis politiques de l’opposition, bien que l’administration se réserve à dévoiler ces partis politiques. (Rtnb)

Sécurité

- Une enseignante du nom de Kwizera Yvette de l’école primaire de Muyinga2 a été tuée ce mercredi matin par un élève de son école du nom de Bigirimana. Cette enseignante de la classe de 6ème année a été tuée tôt le matin pendant qu’elle se rendait au service à cette école primaire. Alors qu’elle était à quelques mètres de son école, un ancien enfant de la rue en cette même commune lui a donné un coup de poignard au niveau de son cœur. La police est vite intervenue et a évacué la victime vers l’hôpital de Muyinga où elle a rendu l’âme quelques minutes après. Le meurtrier Bigirirmana a reconnu avoir agit sur demande de quelques commerçants et deux d’eux sont déjà dans les mains de la police depuis le matin du mercredi. Un autre serait déjà en cavale mais la police se trouve à ses trousses. L’école primaire de Muyinga2 et d’autres écoles publiques qui étaient jusque ici ouvertes (malgré la grève des enseignants) ont du fermer les portes suites à la peur des enseignants et des élèves. Notons que ce criminel était un orphelin pris en charge par le diocèse de Muyinga. (Rpa/Isanganiro/Rema Fm)

- Un vieillard de plus de 60 ans vient de succomber à des coups et blessures lui infligés par son propre fils du nom de Bigirimana. Ce mécanicien du camp militaire de Mwaro où il travaillait depuis quelques jours aurait agi sur demande de sa mère qui avait surpris son mari en train de partager la bière locale avec une femme que l’épouse de la victime qualifiait de prostituée. La femme de la victime a dissimulé le meurtre et ce sont les voisins se sont rendus compte que Budabuda était mort deux jours plus tard, c'est-à-dire ce mardi alors qu’il avait été assassiné dès samedi soir. Les mêmes sources admettent que ce n’était pas la toute première fois que Bigirimana et sa mère se comportaient brutalement contre cette victime. Elles disent avoir été réveillés plusieurs fois par les cris de ce vieillard en train d’être torturé par sa femme et son propre fils. Le meurtrier, qui s’était réfugiait au camp militaire de Mwaro où il travaillait a été arrêté et sa mère qui a opté pour la clandestinité est recherchée par la police. (Abp)

- La population de la colline Kiderege en commune de Nyanza-Lac révèle être dans une grande peur suite aux informations selon lesquelles des armes seraient distribuées pour intimider certains membres des partis politiques. D’autres sources disent que ces armes seraient données aux rapatriés qui avaient fui le pays depuis 1972. Suite à cette situation de peur généralisée, la population de cette localité a été contrainte au couvre feux, selon des sources sur place. Cette situation vient se greffer sur une autre, ancienne de plus de trois semaines. A cette époque, la population de cette même commune avait surpris un chauffeur qu’elle soupçonnait de distribuer des armes à certains membres du parti au pouvoir, dans le but d’intimider les opposants politiques durant cette campagne électorale. Ce chauffeur du nom de Claude Manirakiza est accusé par la population de Muyange et Mugumure d’avoir conduit un véhicule contenant ces armes qui ont été distribuées à la population civile.

- Trois personnes, dont un couple de la commune de Ntega et un chef de ménage résidant en commune Kirundo, ont été tuées par des malfaiteurs dans la nuit de dimanche à lundi, apprend-t-on des sources administratives de la province Kirundo. Selon ces mêmes sources, les membres du couple très âgés ont été décapités à l’aide d’une machette et les bourreaux auraient été identifiés par les petits enfants qui vivaient avec les défunts. L’administration déclare que la recherche de ces assaillants par la police a déjà commencée.

Une autre personne a été tuée à l’aide d’un couteau sur la colline Rambo en commune de Kirundo, rappelle-t-on. Les criminels lui ont pris 84.000Fbu avant de le poignarder.

Ces victimes viennent porter à 5 le nombre de personnes tuées en province Kirundo au cours du mois d’avril. (Abp)

- Dans cette partie du pays, cette fois en province de Ngozi, un policier affecté à la police de sécurité intérieure de Ngozi a tiré des coups de feu sur une personne qui lui a refusé de l’argent, dans la nuit du 24 au 25 avril 2010 à la boite de nuit connu sous le nom de LAMODA. L’affaire a débuté quand la victime est entrée dans ce bistrot de la commune de Ngozi à moto sans immatriculation et a été arrêté par ce policier qui l’accusait de ne pas se conformer à la loi, car il roulait sur une moto qui n’avait pas de numéro d’immatriculation. Ce policier aurait exigé de l’argent pour le laisser partir, ce qu’il n’a pas accepté. Les témoins affirmant qu’après les discussions, ce policier a tiré cinq balles dans la poitrine de cette victime qui est morte avant d’être admise à l’hôpital. Le policier a été arrêté pour meurtre. (Abp/Rtnb)