RCA : un Casque bleu du Burundi tué dans une attaque par un groupe armé
Sécurité

@rib News, 11/06/2018 – Source Xinhua

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné fermement lundi une attaque par un groupe armé contre une patrouille de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), le 10 juin à Bambari dans le centre du pays.

Un Casque bleu du Burundi a été tué dans cette attaque, un autre blessé. Cela porte à cinq le nombre de Casques bleus tués dans des attaques ciblées en République centrafricaine depuis janvier 2018, deux attaques ayant eu lieu en l'espace d'une semaine.

Le chef de l'ONU a rendu hommage à tous les courageux Casques bleus "qui ont fait le sacrifice ultime pour la paix en République centrafricaine", a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse. Il a présenté ses plus sincères condoléances à la famille de la victime, ainsi qu'au gouvernement du Burundi, et a souhaité un prompt rétablissement au blessé.

Antonio Guterres "rappelle que les attaques contre les forces de maintien de la paix des Nations Unies peuvent constituer un crime de guerre et que des sanctions peuvent être appliquées contre leurs auteurs. Il exhorte les autorités de la République centrafricaine à ne ménager aucun effort pour enquêter et identifier les coupables, afin de les traduire rapidement en justice", a ajouté son porte-parole.

Le secrétaire général a réaffirmé son soutien indéfectible à la MINUSCA dans ses efforts pour protéger les civils et stabiliser la République centrafricaine.

La MINUSCA a condamné l'attaque contre cette patrouille et une autre attaque dimanche contre un convoi des forces armées centrafricaines qui était accompagné par des Casques bleus.

La MINUSCA a réitéré "sa vive indignation face à la multiplication des attaques contre ses troupes, qui n'ont d'autres objectifs que d'entraver les efforts du gouvernement centrafricain et de la MINUSCA en faveur de la restauration progressive de l'autorité de l'Etat dans le pays, indispensables au retour de la paix et de la stabilité".