L’OLUCOME dénonce un environnement malsain pour les affaires au Burundi
Economie

@rib News, 06/07/2018 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°015/OLUCOME/07/2018 PORTANT SUR LA DEGRADATION DE LA RELATION DES INVESTISSEURS ETRANGERS AVEC LE GOUVERNEMENT DU BURUNDI.

1. L’Observatoire de Lutte contre la Corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) déplore une fois de plus la dégradation continuelle de la relation avec les investisseurs étrangers provoquée d'une part par l'environnement malsain des affaires au Burundi et d'autre part par le clientélisme, le favoritisme, le trafic d’influence et la corruption qui engoulent les normes de transparence dans les marchés publics.

2. En effet, il y a quelques jours la police nationale du Burundi a annoncé  l'arrestation de quatre ressortissants français  accusés d’escroquerie, faux et usage de faux et constitution d'une société fictive ».

Pourtant, ces hommes d’affaires  arrêtés étaient bien connus et étaient en mission d'une société Hongkongaise ETS chargée de contrôler les appels internationaux sortants et entrants qui a acheté les actions de SG2 à 75% et l'Etat détiendrait 15%.

Selon les informations à la disposition de l'OLUCOME, ils seraient revenus au Burundi pour  réclamer leurs dividendes qu'ils n'ont jusqu'ici reçues depuis 2016 et voudraient aussi vendre leurs actions à d’autres investisseurs.

Pour tout  aviser, il y a eu création d'un système pour quelques personnalités du parti au pouvoir « Ndimwo » et qui doivent à tout prix brouiller les normes de transparence et de concurrence et enfin bénéficier des actions, sans toutefois verser des fonds, dans des sociétés qui viennent investir au Burundi. Tout le monde comprendrait alors les quatre ressortissants français n'étaient pas les bienvenus au Burundi car les recevoir à bras ouverts serait synonyme de remboursement d'un montant non moins négligeable déjà détourné par une poignée d'individus que l’OLUCOME se garde de publier leurs noms pour le moment.

Lire la suite et l’intégralité du Communiqué