Burundi : sensibilisation sur la gestion professionnelle des médicaments hors d'usage
Santé

@rib News, 28/09/2018 – Source Xinhua

L'ONG locale Association Burundaise des Consommateurs (ABUCO International Transparency) a organisé vendredi à Bujumbura un atelier de sensibilisation pour une gestion professionnelle des médicaments hors d'usage qui constituent un danger pour la santé publique et pour l'environnement.

"Nous avons organisé cet atelier afin de faire une sensibilisation de toutes les parties prenantes sur la problématique des restes des médicaments qui n'avaient jamais jusqu'aujourd'hui fait aucun objet de préoccupation", a indiqué le président de cette ONG, Pierre Nduwayo.

Il a fait savoir que son organisation participerait de façon active dans la sensibilisation et la collecte de ces médicaments en collaboration avec tous les autres partenaires pour mettre ces médicaments dans un endroit approprié avant de les détruire selon les règles en la matière.

En effet, a-t-il expliqué, certains de ces médicaments sont souvent jetés dans les ordures et stockés dans des décharges communes et d'autres sont jetés n'importe où dans la nature, dans les toilettes ou dans les rivières.

"Notre souci est que ces médicaments soient écartés des restes des ordures dans les ménages pour qu'ils soient détruits professionnellement pour éviter les mauvaises conséquences sur la santé humaine et sur l'environnement", a martelé le président de l'ABUCO.

De son côté, Serges Harindogo, consultant de l'Ordre des pharmaciens, a indiqué qu'une campagne de sensibilisation s'impose de par les pouvoirs publics, la société civile et l'administration pour informer la population sur les dangers de ces médicaments qui sont dans les ménages.

Cela est d'autant vrai que personne ne connaît aujourd'hui la quantité de médicaments hors d'usage qui sont dans les ménages et tous ces médicaments n'ont jamais été détruits alors que ceux qui sont dans les structures connues sont régulièrement détruits quand il le faut, a-t-il rappelé.

Ont été conviés à l'atelier d'une journée les cadres du ministère de la Santé publique et de la Lutte contre le Sida, l'Ordre des pharmaciens et celui des médecins.