Burundi : Plus de 3.000 accidents routiers dont 370 décès et 1.800 blessés
Sécurité

PANA, 14 février 2019

Bujumbura, Burundi - Plus de 3.000 cas d’accidents de la circulation routière ont occasionné 370 décès et 1.850 blessés au cours de l’année 2018 au Burundi, a-t-on appris, jeudi, d’un bilan de la police nationale.

Le porte-parole de la police nationale, Pierre Nkurikiye, a encore chiffré « en termes de millions" de francs burundais, les dégâts matériels en rapport avec les frais funéraires, les soins d’hospitalisation, les véhiculés et autres infrastructures publiques endommagés suite à de tels accidents.

S’agissant des causes de ces nombreux accidents, la même source a énuméré, entre autres, la surcharge de passagers et de biens à bord des véhicules, les excès de vitesse ou encore la conduite en état d’ivresse.

Un phénomène nouveau de « voitures familiales », qui servent de plus en plus frauduleusement au transport en commun rémunéré, a retenu l’attention de la police nationale pour le nombre d’accidents qu’elles ont causés en 2018, « souvent sans assurance».

La police a encore constaté un phénomène nouveau de remorquage de conducteurs de vélos à usage de taxis qui accrochent un bras aux pare-chocs des camions et autres poids lourds pour aller plus vite sur les routes du Burundi, non sans provoquer de nombreux accidents de la circulation.

Un rappel à l’ordre sévère a été adressé à tous ceux qui enfreignent le code de la route au péril de leurs vies et de celles d’autrui.

Les automobilistes et autres usagers se plaignent, de leur côté, du mauvais état généralisé du réseau routier burundais et du laxisme de certains éléments « corrompus et corruptibles » de police nationale dans l’application de la loi.

Par endroits, dans la ville de Bujumbura, il est néanmoins fréquent de tomber sur de petits panneaux métalliques à des points de contrôle qui professent que la "police nationale a banni à jamais à la corruption" dans ses mœurs.