La BAD a approuvé un don de 15 millions USD au Burundi
Economie

@rib News, 23/05/2010

La BAD accorde 15 millions USD au programme d’appui aux réformes économiques au Burundi (PARE III)

Tunis, mercredi 19 mai 2010 - Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé un don de 15 millions USD au Burundi sur les ressources de la facilité pour les États Fragiles pour le financement du troisième Programme d’Appui au Réformes Economiques (PARE III).

Ce don est adossé à un programme de réformes visant à améliorer la qualité de la gestion et le renforcement du contrôle interne et externe des finances publiques. Le  don permettra également au pays de contribuer au financement du budget 2010.

Depuis 2003, le pays s’attelle à mettre  en œuvre un important programme de réformes tout en consolidant les progrès vers un système démocratique multipartite. Ainsi, le PARE-III s’inscrit dans le cadre de la stratégie de réformes des finances publiques adoptée par le Gouvernement burundais et soutenus par d’autres partenaires au développement du pays. Le PARE-III permettra d’accroître l’exhaustivité du budget, d’améliorer la documentation budgétaire, de consolider le système des marchés publics et de renforcer les contrôles interne et externe des finances publiques.     

Le Burundi est un pays post conflit, l’un des plus pauvres d’Afrique. L’Indice de Développement Humain (IDH) classe le pays au 174ème rang sur les 182 pays en 2009 et environ 67% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Pour améliorer la  situation sociale, le Gouvernement  entend accroître les dépenses favorisant les pauvres durant l’exercice fiscal 2010.

Ces dépenses seront orientées entre autres, sur :

  • La promotion de fertilisants, de semences et l’irrigation pour améliorer la productivité agricole ;
  • La gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans ainsi que les femmes enceintes ;
  • Le recrutement d’agents de santé et d’enseignants ;
  • L’accroissement de  la capacité de production électrique et l’adduction d’eau ;
  • Le reboisement ;
  • La réintégration et le rapatriement des réfugies.