CAN 2019 : L'élimination du Burundi accueillie avec indulgence à Bujumbura
Sports

PANA, 02 juillet 2019

Bujumbura, Burundi - "Un bébé n’emplit pas le berceau à la naissance", cet adage résume le sentiment général des fans à Bujumbura, dont le président Pierre Nkurunziza, au lendemain de l'élimination précoce de l'équipe nationale de la 32ème Coupe d'Afrique des Nations de football en Egypte.

Pour le président burundais, les "Hirondelles" avaient déjà honoré le pays par une première qualification à la CAN.

"La prochaine fois sera la bonne", pronostique-t-il, fondant son optimisme sur la prestation des "Hirondelles" qui ont surtout péché par un manque d'expérience.

L'équipe nationale est attendue jeudi prochain en début d’après-midi à Bujumbura, sans mobilisation populaire prévue pour l'accueil, de la part de la Fédération de football du Burundi (FFB).

Les "Hirondelles" rentrent après avoir perdu tous leurs matches du premier tour, contre le Nigeria (0-1), face à Madagascar (0-1), puis devant la Guinée Conakry (0-2).

L’équipe des "Hirondelles" trouve grâce auprès des fans dans les scores à chaque fois serrés et dans le jeu attrayant et décomplexé qu’elle a su montrer face aux adversaires plus expérimentés du groupe C, à Alexandrie.

En guise de consolation, une enveloppe financière de 5 millions de francs burundais (2.732 dollars américains) sera octroyée, à l’arrivée, à chaque joueur, a promis le président de la FFB, Révérien Ndikuriyo.

Une prime de 150 millions de francs burundais (81.967 dollars) était promise aux joueurs en cas de victoire contre le Nigeria et de 300 millions (163.967 dollars) s'ils passaient le premier tour.

L'heure n'est pas au découragement et "nous allons continuer à nous préparer pour qu’en 2021 nous soyons au Cameroun", pays hôte de la prochaine CAN, et "pourquoi pas", au Qatar qui organise la Coupe du monde 2022, selon le président de la FFB.

Il s'est engagé à renforcer les activités de développement du football national, notamment par la mise en place de pelouses synthétiques sur la plupart de terrains et l’encadrement des poussins, à partir de 15 ans.