L’OLUCOME dénonce "l’emprisonnement injuste" des journalistes du groupe Iwacu
Droits de l'Homme

@rib News, 09/11/2019 

COMMUNIQUE DE PRESSE N°011/OLUCOME/11/2019 PORTANT SUR L’EMPRISONNEMENT INJUSTE DE QUATRES JOURNALISTES DU GROUPE DE PRESSE IWACU ET LEUR CHAUFFEUR.

« La liberté de  la presse  et le droit à l’information doivent être respecté par les autorités burundaises. Les journalistes arrêtés en train d’exercer leur métier et cloués en prison injustement devraient  être libérés  dans l’immédiat et  sans condition. »

1. L’Observatoire de Lutte contre la corruption et les Malversations Economiques (OLUCOME) est profondément inquiet de la violation quasiment permanente du droit à l’information. Cependant, depuis le déclenchement de la crise en avril 2015, le Burundi n’a cessé de connaitre des reculs au niveau de  la jouissance du droit à l’information. La liberté de la presse et le droit à l’information ont été chaque fois mis à mal. En effet, depuis le 22 octobre 2019, les 4 journalistes du journal iwacu et leur chauffeur avaient pris le chemin en toute quiétude vers l’endroit où se passait les combats entre les forces loyales et un groupe armé  à la recherche de l’information. Dès lors,  ils ont été arrêtés et accusés de la complicité d’atteinte à la sécurité intérieure  de l’Etat. Il s’agit de Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et leur chauffeur Adolphe Masabarakiza.

Lire l’intégralité du Communiqué