PANA, 29 mai 2020

COVID-19 : La Première dame du Burundi transportée par avion dans un l'hôpital du Kenya pour des soins spécialisés

Nairobi, Kenya - La première dame du Burundi, Denise Bucumi Nkurunziza aurait été transportée par avion au Kenya pour des soins médicaux après avoir apparemment attrapé le coronavirus, a rapporté, vendredi, le journal Standard.

Elle a été transportée dans un avion médicalisé appartenant à la Fondation médicale africaine (AMREF), qui fournit des vols médicaux aux patients dont l’état nécessite des soins intensifs.

L’avion transportant Mme Nkurunziza a décollé de l'aéroport de Bujumbura, la capitale commerciale du Burundi et s’est posé à l'aéroport Wilson de Nairobi, dédié aux avions légers en provenance de destinations régionales, écrit le quotidien.

Selon Le Standard, elle est accompagnée de trois gardes du corps, dont l'un est également positif pour le coronavirus.

Le Kenya a fermé son espace aérien et interdit tous les vols commerciaux dans le cadre des mesures visant à freiner la propagation de la pandémie de coronavirus.

Cependant, l'espace aérien reste ouvert aux vols médicaux et à ceux transportant des fournitures de secours et du fret.

Le président Uhuru Kenyatta a précédemment déclaré que le pays interdira aux étrangers et aux non-résidents d'arriver dans le pays pour freiner l'importation du virus.

Les citoyens du Burundi, pays membre de la Communauté de l'Afrique de l'Est (CAE), sont autorisés à voyager au sein des pays membres de cette communauté et sont traités comme des citoyens locaux en vertu des protocoles pertinents de la CAE autorisant la libre circulation des travailleurs.

Le Kenya a signalé une augmentation des cas de virus, avec au moins 140 personnes testées positives pour le virus qui auraient donné des informations de contact erronées et non traçables.

Vendredi, 127 personnes supplémentaires ont été testées positives pour le virus, ce qui porte le nombre total de cas au Kenya à 1 745, avec 438 personnes guéries. Le nombre de personnes actuellement surveillées comprend 30 étrangers et des chauffeurs routiers, selon un haut responsable du ministère de la Santé, Patrick Amoth.

Un certain nombre de personnes ont également fui un centre d'isolement du coronavirus pour ne plus jamais être retrouvées.