Une pluie de messages et félicitations du monde au président élu du Burundi |
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PANA, 05 juin 2020 Messages de félicitations des chefs d’Etat camerounais et Seychellois au nouveau président élu du Burundi Bujumbura, Burundi - La radio publique a diffusé vendredi des messages de félicitations émanant des présidents camerounais, Paul Biya, et seychellois, Danny Faure, au président élu du Burundi, le Général-major, Evariste Ndayishimiye, pour le compte du parti au pouvoir. Un autre message de félicitations à l’heureux élu est venu du Parti du peuple pour la réconciliation et la démocratie (PPRD) de l’ancien chef d’Etat congolais, Joseph Kabila Kabange. La radio d’Etat a encore diffusé des messages similaires d’organisations sous-régionales, comme la Communauté économique des pays des Grands lacs (CEPGL) et la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) dont fait partie le Burundi. Jeudi, la Cour constitutionnelle a confirmé les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). La CENI donnait largement en tête le candidat du pouvoir, le général Ndayishimiye, sur un score de plus de 68% des suffrages exprimés à la présidentielle du 20 mai dernier. La même Cour a confirmé le principal opposant, Agathon Rwasa, dans sa seconde position (22,42%). Le candidat de l'Union pour le progrès national (Uprona, ex-parti unique), Gaston Sindimwo, de son côté, a conservé sa troisième position (2,46%). Les observateurs notaient une drôle d'ambiance au lendemain de la proclamation de ces résultats définitifs qui n'ont donné lieu à aucune explosion de joie dans le camp des gagnants. D'un autre côté, l'heure était à la résignation chez les perdants, après avoir fait souffler le chaud et le froid dans l'opinion, au motif de "fraudes électorales massives" qui leur auraient ravi la victoire. Le général à la retraite, Evariste Ndayishimiye (52 ans), devrait être investi le 26 août prochain pour un mandat de sept ans, en remplacement de Pierre Nkurunziza, au bout de 15 ans de pouvoir. La future Assemblée nationale sera dominée par la Conseil national pour la défense de la démocratie/Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD, parti présidentielle) qui a raflé 86 des 120 sièges au terme des législatives du 20 mai dernier. Le Congrès national pour la liberté (CNL) et l’Unité pour le progrès national sont les seuls partis de l’opposition qui tenteront de donner de la voix dans la future Assemblée nationale, avec respectivement 32 et 2 sièges de députés. Plus de cinq millions de Burundais ont pris part au triple scrutin présidentiel, législatif et communal du 20 mai dernier qui a connu un taux de participation élevé à 87,71%. Les dernières élections de l'année vont porter sur les sénatoriales, le 20 juillet. Les chefs de collines/quartiers (les plus petites entités administratives au Burundi), quant à eux, vont être élus le 24 août. Ainsi sera bouclé un marathon électoral, mené tambour battant, sur fond de menaces de la pandémie de Coronavirus (COVID-19).
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