Nouvelles locales du lundi 14 juin 2010
Nouvelles locales

@rib News, 14/06/2010

● Sécurité

- Une journaliste de la radio Bonesha Fm a été tuée dimanche soir quant elle rentrait du service. Aurore Citegetse mère de deux enfants et enceinte de 8 mois a été touché à la tête par une balle quand des hommes armés tiraient sur un employé de la station Engen de Kanyosha au sud de la capitale. Ceux-ci voulaient lui prendre de l’argent de la recette qu’il avait reçu des ses clients depuis le matin. Cette jeune mère est morte quelques minutes après son admission à l’hôpital, laissant ainsi derrière lui deux enfants et son mari. (Rpa/Isanganirol/Rtnb)

- Des grenades ont été lancées ce lundi 14 juin 2010 tôt le matin à Mpanda dans la province de Bubanza. Des sources policières disent qu’au total, deux grenades ont été lancées dans cette commune de Mpanda de cette même province de l’ouest du Burundi. Les mêmes sources disent que deux personnes suspectes sont déjà entre les mains de la police pour question d’enquêtes. (Bonesha)

- Sept personnes ont été blessées à des degrés divers dans une série d'attentats à la grenade dans des lieux publics, dans la nuit de samedi à dimanche à Bujumbura, apprend-on de source policière dans la capitale burundaise. Le porte-parole de la police nationale Chanel Ntarabaganyi souligne que ces grenades ont été lancées dans diverses places de la capitale Bujumbura ce week-end sans pour autant faire des dégâts matériels et humains. Cependant, il souligne que sept personnes ont été blessées suite à ces attaques dont les mobiles ne sont pas encore connus. (Rpa/Rtnb)

- Après les attaques à la grenade ce week-end dans la ville de Bujumbura, le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana a accusé les partis d’opposition d’être derrière ces attaques. Selon le ministre Nduwimana, il s’agit des partis qui rejettent les élections du 24 mai 2010 qui ont organisé et exécuté ces attaques à la grenade. Cependant, le porte-parole de la police nationale Chanel Ntarabaganyi a affirmé que les enquêtes n’ont pas encore donné des fruits pour conclure sur l’identité des malfaiteurs. Il souligne que les informations que la police possède affirment que les attaques ont été perpétrées par des personnes qui circulaient à motos. (Rpa)

- Les motards de la ville de Bujumbura cependant rejettent les allégations et la demande du ministre de la sécurité et du porte-parole de la police nationale de ne pas s’associer aux malfaiteurs en les déplaçant à moto quand ils vont faire des attaques. Ils disent qu’il impossible de savoir si un client est un malfaiteur ou non. Ils demandent à la police elle-même ayant les compétences de faire des enquêtes de chercher ces assaillants et de les traduire devant la justice (Rpa/Rtnb)

- Les partis d’oppositions rejettent les allégations du ministre de l’Intérieur stipulant qu’ils sont à l’origine de ces attaques. Selon le porte-parole de l’Alliance des Démocrates pour le Changement (ADC-Ikibiri), le député Nyangoma Léonard, c’est le parti au pouvoir le Cndd-Fdd qui est en train de planifier ces attaques pour avoir des motifs d’arrêter les opposants politiques. Il souligne que ces partis ont des preuves que le parti au pouvoir est à l’origine de ces attaques. (Rpa)

- Le parti Uprona de son coté a révélé que la voie de la guerre et des tensions sécuritaires ne font plus recettes. Il demande au parti au pouvoir d’arrêter ces attaques, qui, visiblement semblent être planifiées par les membres du parti présidentiel. Le président du parti Uprona, Bonavenute Niyoyankana souligne que la Ceni devrait reporter les présidentielles pour pouvoir organiser des assises politiques dans le but de trouver de la solution durable à la crise politique actuelle. (Rpa)

- Le porte-parole du parti Fnl (Force Nationale de Libération) se dit préoccupée par ces attaques à la grenade qui surviennent en cette période électorale. Selon Jean Bosco Havyarimana, ces attaques suscitent des doutes, surtout que la police n’a pas encore pu mettre la main sur ces malfaiteurs. Il estime que certaines personnes veulent s’en servir pour faire taire les opposants politiques. (Rpa)

- Le parti au pouvoir Cndd-Fdd se dit lui aussi préoccupé par ces attaques qui visent à faire reculer la démocratie. Le porte-parole du Cndd-Fdd, Onésime Nduwimana, demande à la police de faire des enquêtes pour connaitre l’identité des malfaiteurs. Il appelle au calme la population en général, et les fidèles de son parti en particulier, en attente des enquêtes. (Rpa)

- Des permanences du parti au pouvoir ont été brûlées dans la nuit de vendredi à samedi à Rumonge, dans la province de Bururi au sud du Burundi. Quinze drapeaux de ce parti ont aussi été déchirés. Cela c'est déroulé dans les localités de Nyakara, Kizuka, Mugomere et à la 9ème avenue de la ville de Rumonge. Les auteurs de ces actes ne sont pas encore connus, mais les responsables du Cndd-Fdd à Rumonge le mettent sur le dos d’opposants politiques. Ndikumana Gérard, président du Cndd-Fdd à Rumonge, accuse les partis Upd et Fnl d'être derrière ces actes. Ce que nient les responsables de ces deux partis à Rumonge. (Rpa/Bonesha)

- Des maisonnettes abritant les permanences du parti Cndd-Fdd ont été brûlées dans la commune de Gitega dans les zone de Zege et Mungwa par des inconnus, apprend-t-on des sources policières locales. La police de Gitega dit que les enquêtes sont déjà amorcées mais que malheureusement il n y a pas assez de traces pour connaître les responsables. (Bonesha)

- Une veuve de 51 ans a été violée ce dimanche à Ruyigi à l’Est du Burundi par un groupe de 6 personnes. Cette femme rentrait du bistrot le soir vers 19h quand elle tombé sur un groupe de 4 personnes qui l’ont immédiatement violés. Deux autres personnes sont arrivées par la suite et les premiers ont pris fuite. Ces deux derniers, au lieu de voler au secours de cette femme, ont aussi violé cette femme, la laissant ainsi dans une situation désastreuse. La police de Ruyigi dit avoir déjà arrêté une personne de ce deuxième groupe et le coupable reconnaît avoir violée cette veuve de plus de 50 ans. Les sources médicales de Ruyigi disent que cette victime est soignée dans l’hôpital et que sa santé s’améliore un peu.