Burundi : deux morts dans une attaque armée dans le centre-est
Sécurité

@rib News, 27/06/2021 – Source Agence Anadolu

Le ministère burundais de la Sécurité a qualifié l'attaque de "terroriste".

Deux personnes ont été tuées dans la nuit de samedi à dimanche lors d’une attaque armée perpétrée « contre des véhicules » dans la province de Muramvya (50 km de Bujumbura) vers le centre-est du Burundi, a-t-on appris de sources concordantes.

« Des malfaiteurs armés de fusils ont tendu une embuscade contre des véhicules de transport en commun », a fait savoir à l'Agence Anadolu, l’administrateur de la commune Rutegama, Stany Niyimbona.

Via son compte officiel twitter, le ministère burundais chargé de la Sécurité publique a qualifié cette attaque de « terroriste » et a déclaré qu’il y avait eu des morts et des blessés sans en préciser, cependant, le nombre.

« Terrorisme avec mort d'hommes et blessés sur des véhicules de transport en commun, hier vers 20 heures (18 heures GMT) à la colline Munanira I (3km du chef-lieu de la commune Rutegama en province Muramvya », a déclaré le ministère de la Sécurité.

« Les enquêtes sont en cours », a ajouté le ministère de la Sécurité publique.

C’est la 3ème attaque armée perpétrée dans le centre-est du Burundi en un peu plus d’un mois.

Dans la nuit du 9 au 10 mai, 13 personnes, dont un colonel de l’armée, ont été tuées dans une attaque armée perpétrée contre quatre véhicules dans la province de Muramvya qui jouxte celle de Mwaro.

Le 18 mai, une autre personne avait été tuée par balles sur la colline Fota dans la même province de Muramvya.

La recrudescence de l’insécurité dans le centre-est du Burundi ressurgit alors que la situation sécuritaire était relativement calme depuis les élections générales de mai 2020.

Le Burundi subit encore les séquelles de la crise sécuritaire déclenchée en 2015 par la décision du président d’alors, Pierre Nkurunziza, de briguer un 3ème mandat jugé illégal par l’opposition, la société civile et une partie de son propre camp.