Burundi : le gouvernement prendra en charge les victimes des violences politiques
Politique

@rib News, 24/06/2010 – D’après Xinhua

Dans un communiqué lu mercredi sur les ondes de la Radio et Télévision Nationale du Burundi (RTNB) et d'une radio privée REMA FM+ proche de la mouvance présidentielle, le Secrétaire général et porte-parole du gouvernement burundais a déploré les violences qui se sont manifestées ces derniers jours dans le pays par les explosions de grenades, l’incendie des symboles de certains partis politiques et les assassinats aveugles de citoyens honnêtes.

"Le gouvernement adresse ses condoléances aux familles qui ont perdu les leurs au cours de ces violences et s’engage à leur venir en aide", a  déclaré Philippe Nzobonariba. Le gouvernement prendra en charge les soins des personnes blessées au cours de ces violences, a dit le porte-parole du gouvernement.

Il a indiqué que le gouvernement demande à la justice de faire face aux actes de violence avec "la célérité voulue dans leur traitement" Si nécessaire, les dossiers liés aux assassinats doivent être jugés "toutes affaires cessantes", a-t-il dit.

Le nouveau Code pénal prévoit des peines de servitude pénale pour les actes d’assassinat, de coups et blessures volontaires, de la détention illégale d’armes et de l’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Certaines des peines peuvent aller jusqu’à la servitude pénale à perpétuité.

L’insécurité règne au Burundi sur fond d’élection présidentielle, prévue le 28 juin. Au premier jour de la campagne électorale, le 12 juin, des attaques à la grenade ont eu lieu à Bujumbura, capitale du pays. Une semaine après, des attaques similaires ont été perpétrées dans la ville de Kayanza, dans le nord du pays.

Le président sortant Pierre Nkurunziza est le seul candidat en lice après que les six autres, mécontents de l’organisation des élections communales du mois de mai, eurent quitté la course présidentielle.