@rib News, 28/07/2010

Spécial Elections sénatoriales

- Les élections sénatoriales sont prévues pour ce mercredi dans tout le pays. Chaque province aura deux sénateurs, l’un de l’ethnie tutsi et l’autre de l’ethnie hutu. Selon le code électoral, un sénateur doit avoir au moins 35 ans et pour que celui–ci soit élu, il faut deux tiers des suffrages exprimés, selon le Code électoral. (Synergie des medias)

- Dans la province de Bujumbura rural, seul le parti Cndd-Fdd est en ordre avec la Cepi-Bujumbura car il a déjà payé les cautions exigées par la loi et possède des listes complètes dans cette province de Bujumbura rural. Cependant, la majorité des conseillers communaux sont issus de la coalition ADC-IKibiri, une coalition qui rejette les élections qui viennent d’avoir lieu au Burundi. Sur un  total de 165 conseillers, le parti Cndd-Fdd n’a que 65, tandis que le parti Uprona n’a que 22 députés. Cependant, des sources de la Cepi-Bujumbura affirment que ces élections vont avoir lieu ce mercredi à Bujumbura car, estiment ces sources, la loi n’est pas claire sur le nombre des conseillers qui doivent se présenter au vote. (Synergie des medias)

- Dans la province de Mwaro au centre du pays, sur 90 conseillers élus, 65 sont du parti Cndd-Fdd. Des sources sur place disent que le parti présidentiel risque de tout rafler car tout le reste revient aux partis membres de l’ADC-Ikibiri qui ne se présentent dans aucune des élections et qui en rejettent les résultats. Sur les listes du parti Cndd-Fdd  et du parti Uprona figurent 5 hommes et 3 femmes dont 4 hutu et 4 tutsi. (Synergie des medias)

- Dans la province de Bururi au sud du pays, deux personnes dont un ancien gouverneur de cette province vont se partager les sièges de cette région cependant considérée comme le fief de l’opposition. Dans cette province, le parti Uprona n’avait pas encore versé la caution des candidats-sénateurs qui doivent affronter ceux du Cndd-Fdd déjà connus. Ces candidats du parti Uprona n’étaient pas encore connus jusque ce mardi avant midi. Parmi les candidats déjà connus, il y a ceux qui ont fréquenté l’enseignement supérieur et sur un total de 135 conseillers élus, 5 ont déjà démissionné dont Festus Ntanyungu de la commune de Songa. La Cepi-Bururi a accepté la démission de l’un des cinq, car, estiment les sources de la Cepi, il venait d’être chassé du parti Msd. Quant aux autres dont Festus Ntanyungu, la Cepi ne reconnaît pas leur démission car ils ont fait un abus de procédure. (Synergie des medias)

- Dans la province de Muramvya au centre du pays, le parti Uprona n’a pas encore communiqué sa liste des candidats mais des sources sur place indiquent que ce parti aurait fait campagne en cachette. Gilbert Midende, un ancien recteur de l’Université du Burundi serait sur la liste du parti Uprona. (Synergie des medias)

- Dans la province de Ruyigi à l’Est du Burundi, le président de la Cepi, l’Abée Cubwa Bernard ne cache pas sa peur quant à l’absence des membres des partis de l’opposition réunis au sein de l’ADC-Ikibiri ce mercredi lors des élections sénatoriales. Cependant, cette absence ne va pas  affecter le vote comme le souligne encore une fois le président de la Cepi-Riyigi (Synergie des medias)

- A Bubanza, le parti Cndd-Fdd est en ordre car, des sources sur place affirment que ce parti a déjà payé tout le nécessaire pour participer aux élections sénatoriales. Parmi les candidats connus de ce parti figurent le deuxième vice-président de la République Gabriel Ntisezerana et la présidente du Conseil National de la Communication, Vestine Nahimana. Des sources en provenance de cette province affirment que les élections sénatoriales ne sont qu’une pure formalité. En effet, le 2è vice-président de la République et la présidente du comité de liquidation de la SD-CRECO, une tutsie de 60 ans et spécialiste en économie, seraient les plus favoris. La présidente du CNC quant à elle peut avoir des chances d’occuper son siège si jamais l’actuel 2è vice-président de la République garde ses fonctions ou s’il est nommé à un autre poste. (Synergie des medias)

- Dans la province de Makamba, le parti Cndd-Fdd est donné favori aux élections sénatoriales. Parmi les candidats figure Réverien Ndikuriyo, ancien gouverneur de cette province et député du même parti. Dans cette province la plus méridionale du Burundi, le parti Cndd-Fdd n’a pas manqué de mettre sur ses listes des personnes sans aucun niveau scolaire. C’est le cas d’une femme chef de la colline Mugu de la commune Makamba, qui sait à peine écrire son nom. (Synergie des medias)