Burundi : demande d’une commission d’enquête sur la gestion des ARV |
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@rib News, 11/08/2010 – Source Xinhua A l’instar d’autres associations de lutte contre le Sida, le Collectif des Associations des Personnes vivant avec le VIH/Sida (CAPES) s’inquiète à propos de la gestion des médicaments contre les infections opportunistes et les médicaments antirétroviraux. Hamza Venant, président et représentant légal de ce collectif a indiqué mercredi au cours d’une conférence de presse que l’« on a demandé une commission chargée d’enquêter sur la gestion des médicaments. C’est à partir des investigations menées par cette commission qu’on saura qui est responsable de la mauvaise gestion des médicaments ». Ces derniers temps, il y a eu beaucoup d’incompréhensions entre les associations des personnes vivant avec le VIH/Sida et les structures étatiques sur la disponibilité de ces médicaments, les premières avançant même un nombre de 17 personnes déjà mortes par manque de ces médicaments. Un communiqué publié mercredi par le cabinet du ministère de la Lutte contre le Sida indique que ses services et ceux du ministère de la Santé publique « se sont réunis et ont trouvé des solutions pour les molécules qui étaient en rupture de stock ». Le même communiqué indique que le ministère tranquillise la population et particulièrement les malades du Sida car « les médicaments sont disponibles au niveau de la Centrale d’Achat des Médicaments au Burundi (CAMEBU) » et encourage les structures de prise en charge des malades du Sida à continuer à s’approvisionner en médicaments à travers le canal habituel. Les personnes vivant avec le VIH/SIDA demandent que ce ministère soit replacé au niveau de la présidence de la République pour plus d’efficacité car aujourd’hui chaque fois qu’il y a problèmes de gestion, elles ne savent pas à qui s’adresser entre le ministère de la Lutte contre le Sida et celui de la Santé publique qui gère la CAMIBU. |