Nouvelles locales du mercredi 18 août 2010
Nouvelles locales

@rib News, 19/08/2010

● Politique

- Vingt ans après la mort du président fondateur du Palipehutu-Fnl Gahutu Rémy, les membres des partis FNL, Palipe-Agakiza, Fnl-Icanzo et FNL-Iragi-Rya-Gahutu-Rémy ont célébré ce mardi le 20è anniversaire de son assassinat. Selon Alfred Bavuga, vice-président du parti FNL d’Agathon Rwasa, les restes de cet illustre combattant doivent être rapatrié au Burundi et enterré avec dignité. Selon Léon Manwangari, ancien compagnon de Gahutu, la mort de ce dernier est une perte énorme car il aimait beaucoup le pays. Il souligne que Gahutu Rémy avait quitté l’Europe pour venir près des réfugiés burundais vivant en Tanzanie où il a été tué dans des conditions non encore élucidées. (Télé-Rennaisance)

- L’Assemblée nationale a mis en place une commission de 5 personnes chargée de faire des amendements du règlement d’ordre intérieur qui va régir la chambre basse du Parlement burundais. Selon les clauses de cette commission, un groupe parlementaire sera composé de cinq membres d’ethnies différentes. En outre, l’Assemblée nationale va comprendre trois groupes parlementaires : Cndd-Fdd, Frodebu-Nyakuri et Uprona. Le groupe des Twa n’est pas considéré comme un groupe politique mais sera consulté par le bureau de l’Assemblée dans la prise des grandes décisions. (Rpa/Rema/Isanganiro)

- La permanence du parti FNL en province de Ruyigi est fermée suite au conflit qui secoue le parti d’Agathon Rwasa. Selon l’ancien président du parti FNL en cette province de Ruyigi Georges Wakana, cette fermeture de la permanence du parti FNL est due à la mésentente entre les membres de ce parti et les dissidents de celui-ci qui ont évincé le président du FNL. Selon ce fidèle de Rwasa, c’est sans doute le pouvoir qui a donné des ordres au gouverneur de la province de Ruyigi de fermer ce bureau, car, il estime que ce gouverneur à lui seul ne pouvait pas le faire suite à sa cohabitation pacifique avec les autres partis politiques de sa province. (Isanganiro)

- La commune de Buyengero s’est dotée ce mardi de nouveaux organes dirigeants. Des sources sur place disent que les trois membres du parti cndd-Fdd au pouvoir ont craqué la porte exigeant le remplacement de certains membres du conseil suite à leurs absences non justifiées. Malgré leur geste de quitter la salle pendant les élections, une femme membre du parti Frodebu, qui était sur place a été élue administrateur de cette commune. Un membre du parti Uprona a été élu président du conseil communal, tandis qu’un autre du Frodebu a été élu vice-président du même conseil. (Rntb/Bonesha)

● Sécurité

- Un caporal répondant au nom de Nimbesha, de la 226ème bataillon de Kinyinya de la province de Ruyigi à l’Est du Burundi a été tué suite à une affaire de femme. Des sources sur place disent que la mort de ce militaire est survenue aux environs de 23 heures, quand il a été surpris en plein adultère avec une femme du nom de Joséphine Nikoruhoze. Aux environs de 23 heures, un certain Nzibavuga, connu pour avoir des relations amoureuses clandestines avec cette veuve, s’est introduit dans la chambre de celle-ci et a trouvé le caporal en plein acte sexuel. Nzibavuga a par la suite battu le caporal et celui-ci a rendu l’âme sur place. Des sources policières disent que l’assassin serait déjà arrêté en compagnie de la veuve, à l’origine du mécontentement de Nzibavuga, qui a causé la mort du militaire. (Isanganiro)

- Une autre personne du nom de Havyarimana Edouard a été tuée par des personnes non encore identifiées. Son corps a été trouvé près de la rivière Nyakijanda, de la province de Ruyigi. Ce n’est pas la première fois que des gens meurent dans de pareilles situations. Il y a quelques jours, un responsable de l’urbanisme de la province Makamba, Bigirimana Alfan connu sous le sobriquet de Mambo, est mort brûlé, une bougie ayant mis le feu au matelas sur lequel il dormait. (Isanganiro/Abp)

- Les cas de viol deviennent de plus en plus nombreux dans les communes de la province de Cibitoke, au Nord-Ouest du Burundi. Le cas le plus récent est celui d’une fillette de 4 ans qui a été violée ce mardi par un homme âgé de plus de 35 ans. Ce drame a eu lieu sur la colline Kagezi de la commune Rugombo de cette province de Cibitoke. Après le forfait, cet homme a été arrêté par la population plus que fâchée et qui l’a passé à tabac jusqu’à ce que perte de connaissance s’en suive. Cependant, grâce à l’intervention de la police, le violeur tiré des mains de la population en colère et vite conduit au bureau de la police des environs. La victime se trouve dans un hôpital où elle suit un traitement médical. Des sources administratives soulignent que plus de 9 cas de viol sont signalés dans cette province de Cibitoke, en moins de 2 moins. Cependant, même d’autres cas seraient présents et sont souvent cachés par des familles des victimes qui préfèrent régler les choses à l’amiable. (Isanganiro)

- Dix jeunes dont trois élèves du secondaire ont été arrêtés à Gisuru ce mardi en direction de la Tanzanie. Ces élèves disent qu’ils se rendaient en Tanzanie pour y chercher de l’argent, car ils disent être pauvre et les autres gens des environs vont chercher de l’argent en Tanzanie et ils voulaient faire comme eux. Ces jeunes avaient été cherchés par un Burundais et un Tanzanien qui circulaient dans cette commune à moto à la recherche de ces jeunes garçons de moins de 25 ans.  La population, étonnée par ce mouvement inhabituel, a alerté la police qui est intervenu et arrêté les jeunes sans moindre résistance. La commune de Gisuru avaient déjà assisté à un départ de plus de 40 jeunes vers la Tanzanie les mois passés, surtout en juillet. (Isanganiro/Rpa)

- Un Tanzanien du nom d’Abdoul, impliqué dans ce trafic de gens vers la Tanzanie, a été arrêté ce mardi dans la commune de Gisuru. Abdoul souligne que ces jeunes se rendaient en Tanzanie pour des raisons économiques. Il révèle que les Burundais travaillant en Tanzanie sont admirés suite à leur endurance au travail des champs, raison pour laquelle il avait opté à chercher des Burundais qui iraient travailler en Tanzanie. Il souligne qu’aucune autre raison n’est derrière cette situation. La police dit avoir entamé des enquêtes pour voir ce qu’il y a derrière ces mouvements des jeunes vers la Tanzanie. (Rpa/Isanganiro)

- Le porte-parole de l’armée nationale le colonel gaspard Baratuza admet que trois militaires ont déjà déserté pour des raisons inconnues. Il souligne que ces déserteurs se rendent dans des endroits inconnus peut être pour former des bandes de voleurs pour chercher de l’argent. Il écarte l’hypothèse d’une rébellion en gestation sauf quelques cas de banditismes à mains armées signalés dans le pays ces derniers jours. Selon le porte-parole de la FDN, la forêt de la Rukoko n’abrite pas des hommes armés comme certains commençaient à l’imaginer. Ils soulignent que seuls les bandits sillonnent dans la forêt de la Rukoko, tandis que les orpailleurs font des mouvements dans la forêt de la Kibira ainsi que certaines personnes qui vont dans cette forêt à la recherche du bois précieux. (Rpa/Isanganiro)

- Malgré le rejet de l’existence des groupes armés par le porte-parole de l’armée, certains administratifs à la base reconnaissent l’existence des groupes armés dans les forêts de la province Kayanza. C’est le cas de l’administrateur communal de Muruta frontalière de la forêt de la Kibira. Les collines les plus menacées par ces groupes armés qui cherchent chaque jour des rançons dans les ménages, comme le souligne Mme Vestine Komezadusenge, sont Nyakibira et Mutana. Cette autorité ne croit pas aux groupes de bandits à voir la façon dont ces hommes armés opérèrent jour et nuit dans sa commune. Des sources de cette commune disent que la population vit dans une grande peur suite à des attaques qui se multiplient chaque jour. (Rpa)

- Un véhicule des Nations Unies a pris feux vers 12 heures et demie ce mercredi 18 août 2010 à Ngagara, au Q9. Des sources sur place disent que l’origine de ce feu est inconnue. Cependant, d’autres affirment avoir vu des gens qui auraient mis le feu à ce véhicule. Ce feu a été maîtrisé par la population qui a apporté un coup de main pour le maîtriser. (Rpa)