Nouvelles locales du jeudi 09 décembre 2010
Nouvelles locales

@rib News, 09/12/2010

● Sécurité

- Un responsable de la mosquée de Buyenzi a été assassiné ce matin vers 5 heures alors qu’ils se rendait à la mosquée diriger la messe du matin. La population de Buyenzi dit que ce crime est lié au manque des force de sécurité en suffisance dans la commune et surtout des coupures d’électricité de chaque jour. Cheick Hamza Congera a été touché par trois balles dont une dans la tête, comme l’a souligné le témoin. (Rtnb/Bonesha/Isanganiro/Rpa)

- Selon l’administrateur communal de Buyenzi Cheick Idi Radjabu Kabano, les mobiles de cet assassinat ne sont pas encore connus mais il attend les résultats des enquêtes qui ont été ouvertes par la police de la mairie de Bujumbura. (Rtnb)

- Selon le porte parole du parti UPD-Zigamibanga Chovineau Mugwengezo, il s’agit d’un assassinat prémédité visant l’élimination des membres des partis d’opposition, surtout ceux de l’UPD-Zigamibanga. (Bonesha)

- Le porte-parole de la communauté islamique du Burundi rejette en bloc ces accusations des partis d’opposition. Cependant il ne donne pas beaucoup de détails et dit que seule la justice va déterminer qui sont les véritables assassins. (Bonesha)

Droit de l’Homme

- Le vice-président du Comité de Protection des Journalistes demande la libération du directeur du journal en ligne Net Presse Jean Claude Kavumbagu détenu depuis le mois de juillet de cette année. Selon Robert Mahoney, il est inadmissible que Kavumbagu reste en prison un jour de plus alors qu’il est accusé injustement selon la loi burundaise. (Rpa/Rtnb/Isanganiro/Bonesha)

- Le vice-président du CPJ Robert Mahoney trouve aussi non fondée l’idée de Kajandi de fermer les radios privées du Burundi. Selon lui, il faut que les journalistes privés travaillent et aient des facilités de travailler comme les autres au lieu de les empêcher à travailler car ils ont aussi leur contribution dans le pays. (Rpa)

- La société civile burundaise regrette que la justice traine les pieds pour mettre à jour la vérité sur l’assassinat de Manirumva, ancien vice-président de l’OLUCOME. Selon le président de l’APRODH Pierre Claver Mbonimpa presque tous les témoins ont été éliminés un a un pour que les enquêtes soient rendus impossibles. Il ajoute que même ceux qui ne sont pas éliminés sont filés et localisés partout par des inconnus armés de fusils. (Rpa/Bonesha)

● Santé

- Une femme de la zone Kiyenzi à Kanyosha a accouché de deux cailloux ce matin dans un dispensaire appartenant aux sœurs de la congrégation Bene Mukama à Bujumbura. Selon la titulaire de ce centre de santé, des cas pareils arrivent souvent et sont liés aux croyances et aux sorcelleries. Sœur Florida Nizigiyomana souligne que des tels cas sont faciles à lutter surtout quand on se confie à la prière de chaque jour. (Rpa)

● Mal Gouvernance

- La société civile burundaise déplore que de hauts cadres du gouvernement soient souvent cités dans des actes de corruption à grande échelle sans pour autant être inquiétés. Dans une conférence animée par 11 organisations de la société civile burundaises, il a été rappelé que la corruption se fait entendre alors que le président de la République avait pourtant déclaré que désormais la corruption allait finir une fois pour toute. (Rpa)

- Des dossiers de corruption à grande échelles sont à la Une ces derniers jours au Burundi, selon un responsable de la société civile au Burundi. Des dossiers les plus récents rapportent que le ministère de la Défense et des Anciens combattants vient de perdre plus de 4 milliard de franc burundais, soit 4 million de dollars suite à une affaire de surfacturation dans le payement des équipements militaires que le gouvernement burundais venait de s’acquérir auprès d’une compagnie de l’Ukraine. (Bonesha)

- Un autre dossier de corruption à grande échelle c’est la fait que la justice burundaise venait d’acquitter certaines personnes accusées de détournements et de malversations économiques. Selon les responsables de la société civile burundaise, ces personnes accusées par la justice burundaise, après condamnation par la Cour anticorruption arrivent même à retrouver de la confiance du président de la République pour décrocher des nominations aux postes de responsabilité. (Bonesha)