Ils ont vu la misère et l’espoir du Burundi
Société

@rib News, 16/12/2010 – Source Canoë

Jen-Mark Thouin, Chantal Perron et Germaine Forget racontent, photos à l'appui, leur voyage mémorable au BurundiTrois semaines après leur retour du Burundi; Germaine Forget, Chantal Perron et Jen-Mark Thouin reviennent lentement de leurs émotions.

Germaine Forget, Chantal Perron et Jen-Mark Thouin ont participé à une mission au Burundi en compagnie de Mgr Vital Massé. Ils allaient là-bas pour voir ce que Développement et Paix, organisme de l’église catholique, apportait concrètement de positif à l’une des communautés les plus pauvres du monde, vivant avec les séquelles d’une guerre pas si lointaine, des infrastructures déficientes, le sida, la famine, la corruption, la peur,…

Leurs sentiments balancent entre la tristesse suscitée par tant de misère humaine et la joie de constater l’espoir que suscite l’aide humanitaire, une aide qui ne vise pas à en faire des dépendants, mais une aide qui fournit des bêches pour travailler la terre, des graines pour semer et du support dans l’éducation.

Jen-Mark Thouin raconte qu’il y a vu une pauvreté encore pire que celle du Honduras où il a déjà participé à un voyage humanitaire. Il avoue que ça lui a pris une bonne semaine au retour pour commencer à en parler vraiment.

Germaine Forget en vient encore les larmes aux yeux lorsqu’il est question de la visite des camps de réfugiés et des orphelinats. Bien qu’elle s’y fût préparée avant, elle ne pensait pas voir jusqu’à des enfants fouiller dans amas de déchets pour manger…

Chantal Perron ne souhaite pas retenir la grande misère qu’elle a vue mais bien l’espoir dans les yeux et les sourires d’hommes et de femmes fiers des récoltes sur leur petit lopin de sol ou encore ces jeunes plein d’audace rencontrés au Centre Kamenge dans la ville de Bujumbura.

Mme Forget et M. Thouin s’accrochent aussi à l’espoir. Et c’est aussi de cela qu’ils veulent témoigner. Ils présenteront d’ailleurs une conférence le 19 janvier à 19 heures à la salle Mgr Parent de l’église de Saint-Jovite.

Le trio de Tremblantois se sent investi de la mission de communiquer la réalité de ce peuple du bout du monde aux gens d’ici qui peuvent aider concrètement grâce à Développement et Paix (D&P). Ils témoigneront certes de cette grande pauvreté matérielle mais surtout de la chaleur humaine de ce peuple aux grandes valeurs spirituelles ainsi que des initiatives heureuses qui se vivent.