Nkurunziza prédit que le Burundi sera rayé de la liste des pays pauvres d’ici 2020
Politique

@rib News, 31/12/2010 d’après Xinhua et Présidence

Le président burundais au cours d'une séance publique de dances et prièresAu quatrième jour d’un séminaire religieux sur l’éducation spirituelle tenu jeudi à l’intention des hauts cadres de l’Etat, le président du Burundi Pierre Nkurunziza a prédit que le Burundi ne sera pas sur la liste des pays les plus pauvres d’ici dix ans.

Le chef de l’Etat a appelé les responsables politiques à travailler dur pour atteindre cet idéal, dont la réalisation, selon lui, doit passer par « le Très Haut qui a déjà béni le Burundi ». « La clé de cet engagement repose dans l’amour de Dieu et l’amour du prochain » a souligné le Chef de l’Etat, citant un passage de la Bible.

Il se dit confiant qu’avec le même engagement, et avec le concours de Dieu, « les Burundais se retrouveront en 2020 dans un stade moderne » pour fêter 10 ans d’une véritable révolution économique au Burundi.

« Je vous prends pour témoins », s’est-il ainsi adressé aux hauts cadres de l’Etat qui participent depuis lundi à ce séminaire de cinq jours, dans le cadre de la semaine d’actions de grâce et de prière lancée dimanche par le couple présidentiel, dans le but de les sensibiliser à « renaitre pour un changement positif ».

Pour rappel, au mois de juillet dernier, l’Indice de Pauvreté Multidimensionnelle (IPM) de l’Université d’Oxford a classé le Burundi parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète avec le Niger, l’Ethiopie, le Mali et la Centrafrique.

Cet indice prend en compte au niveau de la santé la mortalité infantile et la nutrition et au niveau de l’éducation, les années de scolarité et le nombre d’enfants qui abandonnent l’école avant huit ans. Il tient aussi compte du niveau de vie de la population en ce qui concerne l’électricité, l’eau potable, les sanitaires, les combustibles d’alimentation et les biens mobiliers.

Le programme du gouvernement appelé Vision 2025 dernièrement adopté par le Parlement prévoit quant à lui une croissance du PIB de 137 dollars par habitant en 2005 à 720 dollars en 2025. Il projette cette croissance sur base de l’existence de 280 millions de tonnes de nickel en cours d’exploration.