Nouvelles locales du jeudi 13 janvier 2011
Nouvelles locales

@rib News, 13/01/2011

● Société

- Le chanteur burundais Jean-Christophe Matata a  été inhumé ce jeudi 13 janvier à Bujumbura, au cimetière de Mpanda, a-t-on constaté sur place. Une foule nombreuse était venue  accompagner le chanteur à sa dernière demeure. Le petit frère du chanteur, s’exprimant au nom de la famille, a remercié le Gouvernement et toutes les personnes qui ont tout fait pour que la dépouille du chanteur soit rapatriée au Burundi. (Rpa/Isanganiro)

- Selon l’ambassadeur de la Belgique au Burundi, Jozef Smets, Matata devrait être considéré comme un ambassadeur car il a contribué à ce que les belges connaissent la culture burundaise et aiment la chanson burundaise, grâce aux concerts que le disparu avait organisé en Belgique. (Isanganiro/Rpa)

- Le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana, qui avait représenté le Gouvernement burundais lors de ces funérailles, a annoncé que le Gouvernement va assister la famille de Matata car ses œuvres restent inoubliables au Burundi et même dans le monde. (Rtnb)

Sécurité

- Un militaire burundais a été tué le lundi 10 janvier à Mogadiscio en Somalie, a confirmé le Colonel Gaspard Baratuza, porte-parole de la FDN. Selon le colonel Baratuza, il n’y avait pas de combats et ce soldat burundais a été tué de retour de la prière. Il fait savoir que ce militaire burundais avait été tué par un tireur embusqué qui l’a abattu d’une seule balle et qu’il est succombé sur le champ. (Isanganiro)

- Le porte-parole de la FDN annonce aussi que le corps du défunt est arrivé au Burundi depuis ce mercredi et qu’il devrait être enterré ce jeudi 13 janvier 2011 au cimetière de Mpanda. Colonel Baratuza affirme aussi que pour le moment la sécurité est bonne à Mogadiscio, que les militaires burundais sont à l’œuvre et que ça faisait longtemps sans qu’il y ait un soldat burundais ou  de l’AMISOM en général tué par les islamistes. (Isanganiro)

- La zone de Kiyenzi de Bujumbura rural est devenue ingouvernable ces derniers jours. La population de cette zone dit ne plus dormir dans leur maison comme avant par crainte d’être attaqué par des hommes armés qui sillonnent les collines de Kiyenzi. Des sources sur place disent que mêmes les chefs de collines ont pris la fuite après la mort du chef de zone Kiyenzi qui a été tué il y a un mois dans la ville de Bujumbura. Cette commune de Kanyosha est parmi celles qui n’ont pas encore eu d’administrateur suite au manque du quorum requis pour élire cette autorité communale. (Rpa)

- Le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana a souligné que la sécurité est bonne sur tout le territoire national, lors d’une rencontre à l’intention des gouverneurs de provinces du Burundi. Au cours de cette rencontre, le ministre Nduwimana s’est aussi montré préoccupé par les prestations de la Radio Publique Africaine (RPA) qui, selon lui, semble sympathiser l’opposition. (Rpa)

Droits de l’homme

- Les journalistes de la radio publique africaines ne sont pas les bienvenus dans certains endroits du pays. Le cas le plus récent est celui qui s’est produit à Bwambarangwe de la province de Kirundo quand l’administrateur communal a empêché aux journalistes de cette radio de travailler dans sa commune pour ne pas l’en avoir avertir bien avant. Il souligne que même le président de la République doit d’abord aviser les autorités à la base lorsqu’il passe dans les parages, raison pour laquelle même les journalistes devraient d’abord demander la permission avant de faire quoi que ce soit dans la commune de Bwambarangwe. (Rpa)

- Le président de l’Union Burundaise des Journalistes se dit choqué par le comportement de cet administrateur qui ne connaît pas le rôle de la presse au Burundi. Il demande que le travail des journalistes soit respecté. Il se dit aussi inquiété par les propos du gouverneur de la province de Bujumbura Rural qui accuse la RPA de travailler à la solde du parti FNL. (Rpa)

- Le directeur de la RPA se dit lui aussi étonné par les propos du gouverneur de la province de Bujumbura Rural qui veut interdire aux gens de collaborer avec la RPA. Selon Eric Manirakiza, directeur de la radio, ces autorités qui malmènent la RPA ont été les premiers à avoir une espace d’expression quand eux-mêmes étaient encore dans la rébellion. Pour lui donc, la ligne de la radio n’a jamais changé. (Rpa)